PALOMA P 500.

Pour alimenter et ranimer un peu cette rubrique consacrée aux 50 Cm/3, je vais vous parler aujourd'hui de mon cyclomoteur PALOMA.

C'est un type P 500 monovitesse à moteur LAVALETTE de type AML 50/1 à embrayage semi-automatique, acheté en Juin 2013 à un amateur d'anciennes de l'Ardèche.

A défaut de plus amples renseignements, je le date de +/- 1958. (hou, je commence à récupérer du moderne moi... Je me gâte vous dis-je !)
Je l'ai acheté pour plusieurs raisons, dont le fait, qu'étant plus récent que mes habituelles 100 Cm/3 et ne nécessitant pas de permis particulier pour le conduire, il est, de plus, muni de sa carte-grise en règle.

Le club auquel j'adhère (oui, oui, même dans mon trou, il existe un club d'anciennes ! Depuis plus de cinq ans que je suis "immigré" ici, ça continue de me bousiller !) organise deux fois par an, minimum, une sortie "Solex, cyclos, et autres pétarelles jusqu'à 125 Cm/3 et jusqu'à 1960 pour les plus récentes.
Rien d'extraordinaire si l'on veut, mais extrêmement sympathique et décontracté !
Quant au paysage, il est beau, comme presque partout en Lozère.
Casse-croûte tiré du sac de même que le marteau qui l'accompagne...... (évidemment, pour casser la croûte, tiens !) et repas en plein air, parfois sous la pluie comme ça nous est arrivé il y a peu.

Jusqu'ici, l'un des membres du club avec qui je bricole de temps en temps, me prêtait un "Poney" Motobécane AG 2, voire une "Mobylette" AV 3.
Bien pratique ! Mais il se trouve que ces deux engins ont tous deux été vendus cette année.

Raison de plus, me suis-je dit, pour me mettre à bosser sur le PALOMA !

Comme il était loin de se trouver à l'état d'épave, et avec le bel optimisme qui me caractérise, (Quand je vous dit des fois que "l'expérience est un peigne pour les chauves"......) je me suis dit qu'avec peu de chose je m'en sortirai facilement en n'intervenant que sur les points litigieux, dont l'embrayage semi automatique du moteur, plein de graisse sur les garnitures des masselottes et qui refusait de l'entrainer pour le mettre en marche.

Qu'à celà ne tienne, me voici parti pour un démontage en règle qui m'a entraîné, comme toujours, beaucoup plus loin que mon bel optimisme me l'avait laissé supposer.

Alors, après avoir acheté bien des pièces, (à petit prix en général) des moteurs et de la documentation, j'ai enfin réussi à remonter quelque chose de propre et fiable et me suis dit : A présent, il ne reste plus qu"à nettoyer l'emplacement du moteur sur le cadre, et remonter le tout.

Las, mon bel optimisme m'avait encore trahi !

Et je me retrouve avec un cyclo "à poil".

C'est une véritable utopie que de penser pouvoir rouler avec un engin n'ayant, semble-t-il, pas été trop bricolé; on ne peut se fier à rien ni surtout aux apparences.
En fait, il faut absolument TOUT revoir si l'on veut rouler avec un engin qui fonctionne comme il se doit et, en principe, à l'abri de toute panne.

Bien que beaucoup plus récent que mes 100 Cm/3 habituels avec les emmerdes qui les accompagnent, j'en reviens à peu près au même point, avec peut-être une difficulté moindre pour ce qui est de retrouver de la pièce pour ce modèle.
Mais me voici donc lancé aujourd'hui dans le cyclomoteur, sur lequel, il y a encore peu, je n'aurais pas craché, certes, mais que je considérais comme quantité négligeable.

Pris dans cet engrenage diabolique, jai récupéré entre-temps, une Mobylette AV 54 de +/- 1957, et je vais ramener cette semaine une AV 42 S des années soixante, un modèle qui me plaisait tout de même bien lorsqu'il sortait neuf dans le milieu des années soixante, alors que j'étais lancé à fond dans les autos d'avant-guerre.
A ce moment-là, certains de mes amis, plus jeunes que moi, roulaient avec ce type de cyclomoteur et je m'étais fait cette remarque que, si je devais acheter un cyclomoteur MOTOBECANE, ce serait certainement celui-là.
Je n'aimais pas les "bleues" et continue à ne pas les aimer.

Et pendant ce temps, j'ai toujours un cyclomoteur ZÜNDAPP acheté neuf en 1961 qui attend que je lui redonne vie......

On ne se refait pas.
On se soigne, quand c'est possible !

Comme quoi, il ne faut jamais dire : "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau".

Pensez-vous que ce soit grave mes amis ?

LPDC.

lapétarelleducoin a écrit:Pensez-vous que ce soit grave mes amis ?

LPDC.

oui mais trop tard pour faire quoi que ce soit. Le pire c'est que c'est contagieux.

Je dois dire avoir été "étonné" quand j'ai vu la Paloma chez LPDC. Mais bon, je ne lui jetterai pas la première bière pierre, si je trouvrais une 103 RCX pas bidouillée (comment ça impossible)...   

Ah, non, pas des pierres.
Mais des bibines, ouiiiii !

Il est des nô, ôtres .....   

Virus contagieux pour virus contagieux, il vaut mieux celui-là que celui de l'ébola.
Parce que là, on est beau là.....!

LPDC.

J'ai acheté mon premier cyclo chez un ferrailleur...j'avais 8 ans...alors que mes camarades de classes rêvaient aux jeux d'Arcade, aux fringues, enfin surtout pas aux tas de ferrailles rouillées...
Mes parents m'avaient d'ailleurs pris pour un taré ; leur avis a peu changé!

Ce premier cyclo était un Mandille et Roux, à moteur VAP4, que j'ai toujours, bien entendu! Même la gendarmerie du village d'à côté me connaissait...forcément, sans casque quand on a moins de 14 piges, on se fait vite repérer!

Depuis? Plus de 50 cyclos sont dans le garage! Oui je sais, je dois en vendre, je ne peux les utiliser et entretenir tous! J'ai encore rentré un Maki Monet Goyon le mois dernier...parce que ma collection est très orientée vers cette marque.
Les vendre? Je n'y arrive pas! Ce n'est pas faute d'acheteurs...juste que je n'arrive pas à me séparer sentimentalement de toutes mes bécanes ; les mettre en vente, c'est un déchirement! Donc les seules à vendre sont les doublons et triplons...

Et régulièrement, je continue à me promener en cyclo...comme quand j'étais gamin!

Comme quoi, même si je suis un peu plus jeune que toi cher LPDC, du haut de mes 37 carats et quelques, nous avons un point commun : nous sommes restés des adolescents avec nos cyclos!

L'histoire se répète en somme.

Moi-même j'ai été précédé par des gens dont on recueillait presque les propos avec ferveur l'orsqu'ils voulaient bien nous reçevoir.

LPDC.

très belle histoire Colin

moi c'était à 12 ans