Mes jouets

Ben dit donc, tu as eu de magnifiques autos, en as tu conservé ?

Oui, juste une. J'ai viré ma cuti un jour où, nostalgie et manque de moyens aidant, (mais il ne faut pas le dire !) et surtout obligent, je suis tout simplement revenu à mes premières amours. Ainsi va la vie .....
Mais il est vrai qu'en matière de voitures anciennes j'ai certaines ..... connaissances, pour ne pas prétendre l'inverse !

Je conserve un cabriolet (deux place et spider) Peugeot 5 cv du type 172 R (1926) c'est tout petit (ça oui, on peut dire que c'est un jouet !) et je peux encore le garer, même s'il disparaît aujourd'hui dans mon garage sous un infâme binz.
Mais c'est encore tout une histoire ça .....  

LPDC.

Effectivement, petite voiture mais certainement attachante.
Dans le meme style, il y a quelques temps avant l'achat de ma Moss, et comme je suis citroeniste, j'envisageai l'achat d'une 5 cv Trèfle.
C'est parti remise, car je pense que dans quelques années, je devrai vendre la Moss pour quelque chose de plus particable.

Voiture très plaisante aussi que la 5 hp Citroën C3.

Une chose en entrainant une autre, il se trouve que j'en ai possédé deux. (mais pas en même temps )
La première était un cabriolet à ailes plates sur châssis court et glaces latérales avec système de levage dit "Chemin de fer". (Chemin de fer ancien s'entend)
La seconde, une vraie "Trèfle", à ailes rondes sur châssis long. J'ai toujours regretté de n'avoir eu le petit cabriolet deux places sans glaces latérales, le plus joli des trois à mon avis.

Voiture à la conduite très plaisante et au volant moteur si lourd, que le temps que mettait ce dernier à baisser en régime après une accélération laissait le temps de prévoir le moment exact (à l'oreille) où l'on pouvait engager le rapport supérieur sans débrayer et sans craquement aucun. Ce que je ne me privais pas de faire de temps à autre pour le simple plaisir de monter et même rétrograder les vitesses sans débrayer, sans bruit et sans à-coup ..... (Je me garderais bien de réessayer aujourd'hui !)

Cette petite auto a deux inconvénients majeurs dont l'un est la conséquence de l'autre.
Le premier est que le freinage sur les roues avant ayant longtemps été considéré comme quelque chose de non seulement inutile mais encore de nuisible, voire de dangereux, la 5 hp Citroën n'en possédait pas, tout comme son équivalente chez Peugeot et comme sur beaucoup d'autres voitures du début des années vingt.

Elle possédait un frein à main agissant sur les tambours des roues arrière, et un frein à pied agissant sur un tambour en sortie de boîte, pour freiner l'arbre de transmission, et, par extension, les roues.  Mais cela s'effectuait au travers du couple d'engrenage du pont et des demi-arbres de roues, qui cassaient tous deux à tour de bras, surtout s'il fallait freiner brutalement à l'improviste.
J'en ai cassé ma part avant de comprendre qu'il fallait avoir le pied extrêmement léger au freinage et qu'il valait mieux avoir un couple conique à taille Gleason (vendu en son temps en adaptable) plutôt qu'une denture d'origine à chevrons mais beaucoup plus fragile !  

Voilà une partie de mes "aventures" en 5 hp Citroën. Elles m'ont forcément laissé des traces .....

LPDC.  

lapétarelleducoin a écrit:
Je conserve un cabriolet (deux place et spider) Peugeot 5 cv du type 172 R (1926) c'est tout petit (ça oui, on peut dire que c'est un jouet !) et je peux encore le garer, même s'il disparaît aujourd'hui dans mon garage sous un infâme binz.
Mais c'est encore tout une histoire ça .....  

LPDC.

Est-elle roulante, est-ce qu'elle ressemble a celles-ci ?
https://www.leboncoin.fr/voitures/offres/pays_de_la_loire/occasions/?th=1&q=172%20R&re=1960

Peux tu la sortir et nous faire une photo (de la voiture, bien sur ) ?

Si tu n'a pas l'intention de la faire rouler, elle pourrait peut être de servir a financer d'autre (s) projet (s)

Thierry

Sans entrer dans les détails, en dehors de la couleur et de la caisse cannée, c'est exactement ce type de carrosserie y compris la calandre anguleuse :
http://thegegeblog.canalblog.com/archives/peugeot/p120-0.html
(Je veux parler de la seconde, la bleue à caisse cannée)

Même le type et l'année correspondent parfaitement.
Seul, le fait de la présenter ici comme une "Quadrilette" constitue une erreur grossière et malheureusement commune.
Bien que la "5 cv" 172 R soit une évolution de la "Quadrilette", ce ne peut en aucun cas en être une puisque sa dénomination commerciale se trouve être la "5 cv". (tout comme la 172 BC) Ce n'est donc pas une "Quadrilette" qui lui est antérieure.

Et puisque la chose me revient à l'esprit, j'ai eu aussi l'une de ces premières "5 cv" 172 BC avec plus ou moins le même type de carrosserie.
Ce type 172 BC à moteur NE 2 (50 x 85) fut équipée par la suite par le NE 3 (51 x 88).
La 172 R l'est par le NE 4 (51 x 88).

Sortir cette auto pour la prendre en photo ne m'est pas possible.
La vendre ? Oui, peut-être, j'y ai pensé quelquefois, mais ..... pas aussi simple qu'il n'y paraît !

LPDC.

Pour revenir au Velorex, détail amusant !
Il y avait la possibilité de faire une marche arrière avec le moteur. La machine était équipée d'un démarreur électrique genre Dynastar, et d'un inverseur électrique.
Pour faire une marche arrière, il fallait couper le moteur, actionner l'inverseur électrique, et la Dynastar faisait tourner le moteur à l’ envers (la machine était équipée d'un moteur 2 temps).
Il y avait donc la possibilité d'avoir 4 vitesses en marche avant, mais aussi 4 vitesses en marche arrière !!

Un peu comme sur les Salmson, par exemple, et comme sur toute voiture équipée d'une boîte Cotal. Elles étaient munies d'un inverseur démultipliant tous les rapports en marche arrière.
Ce qui faisait qu'il valait mieux alors passer directement la deuxième, voire la troisième pour effectuer une marche arrière et selon le cas.

LPDC.

J'ignorais cette particularité des boites Cotal

C'était ainsi sur une Salmson 2,3 litres que j'ai utilisée quelques temps. (mais ne m'appartenait pas) je ne pense pas que ce soit différent pour les autres équipées de la même boîte.

J'ai ramené un jour d'Avignon sur Marseille, pour un ami, et par la route, une berline Delage D6 70 équipée de la même boîte et dont curieusement je ne garde aucun souvenir de ce côté-là .....
Idem pour un cabriolet (ou coach décapotable) Salmson S4 61 (la 10 cv) qui n'a guère fait alors que me passer entre les mains après l'avoir sauvé de la casse, puis revendue à un ami parce que "trop moderne" pour moi en ce temps-là. Pensez-donc ! Une voiture d'après-guerre, aux lignes aérodynamiques qui plus est ..... en ce temps béni où l'on trouvait encore de tout (ou presque) pourvu que l'on se donnât la peine de chercher, ça n'arrivait pas à accrocher chez moi !  
Pourtant, avec le recul, lorsque j'y repense .....  Mais s'il m'avait fallu tout garder ! .....

De toutes façons, sur tous les "moutardiers", l'emplacement du point mort et des quatre vitesses sont bien marqués, mais pas celui d'une marche arrière; la déduction en est d'autant plus facile !

LPDC.

Fantastique la ligne de la Delage, ont ne dessine plus des autos comme ca de nos jours.

Oui mais ..... laquelle ?
Il y a eu tellement de carrosseries sur toutes sortes de châssis et de toutes époques .....
Si certaines ont été sans nul doute particulièrement réussies, comme sur les D8 S, il y a eu aussi quelques horreurs !

LPDC.

Celle que tu as conduit, notament, le cabriolet S4 61, particulièrement vue de l'arrière

C'était une berline assez tarte, conçue par je ne sais qui et pas spécialement jojo.
Par contre, j'avais trouvé et acheté à la même époque, une D6 70 en coach décapotable (deux portes et deux banquettes) à pare-brise rabattable, mais avec beaucoup trop de travaux de carrosserie pour ma bourse. (déjà)
Celle-là avait eté carrossée  par Figoni & Falaschi (les plaques rivetées de chaque côté du pied d'auvent l'attestaient).  
Identique à celle-ci : http://www.yvesrebetconsulting.fr/delage-d6-70-figoni-cabriolet-1936/
Et là, oui, c'était une belle carrosserie !

Quant à la Salmson, (la 26 ème en partant du haut de page) elle ressemblait absolument à celle-là, moins brillante, non restaurée, et dans son jus comme on dirait aujourd'hui : http://rallyearthurbeane.overblog.com/2014/02/voitures-parcipant-au-2-rallye-arthur-beane-2014.html

Une chose en entraînant toujours une autre, et réactivant mes souvenirs, j'ai eu aussi la 11 ème, la 301 D cabriolet deux places identique. Je dois dire que pour une voiture déjà plus courante et moins "prestigieuse" même en cabriolet, j'étais très fier à son volant, et le roi n'était pas mon cousin ! .....

Comme tu le vois il n'y a pas que les B.M.A que j'ai connues !
Tu voulais parler d'autos anciennes ? .....

Et si jamais tu t'avisais de me parler des petites Rosengart, alors là, je suis carrément intarissable, bien que n'en possédant plus et, mieux vaut alors leur ouvrir une rubrique spéciale .....

LPDC.

Je n'ai pas eu a chance comme toi de connaitre ces belles autos, car meme étant petit, elles avaient disparues depuis longtemps du paysage. Mes souvenirs sont plutot les populaires des années 50/60, encore qu'a cette époque, ont voyait circuler encore pas mal d'avant guerre, mais plus ces belles autos luxueuses.
Par contre, je suis fan des autos des années 30 du type Bugatti 55, BNC? ect.. et tous les cyclecars.
Malheureusement, ces autos qui pour la plupart ont été ferraillée après guerre sont devenues innabordables aujourd'hui.
Bien modestement, j'ai l'impression de connaitre les meme sensations au volant de la Moss, toutes proprtions gardées bien sur.

J' ai acheté la première auto d'une assez longue série en 1962, et n'en ai pas possédé que de grosses.
J'étais même naturellement attiré par les petites, n'étant pas spécialement du genre à "vouloir péter plus haut que mon c.." dans ce domaine comme dans d'autres. Et puis leur côté "jouet", sans doute, me les rendaient extrêmement sympathiques et me les laissaient paraître plus accessibles à tout point de vue.
Les grosses ne sont venues qu'au hasard de mes découvertes. Et je n'y crachais pas dessus non plus ! Je peux même dire qu'il y en avait de très belles encore dans cette première moitié de la décennie 60 ..... !

Quant au côté restauration, il n'en a jamais été question. On en trouvait à tous les prix et dans tous les états, dont quelques unes de très belles.
Je me souviens notamment d'une berline Talbot C 11 de 1936 (la Cadette 11 à moteur six cylindres de 11 cv) qui possédait un intérieur cuir de toute beauté et qui était toujours restée à l'abri. C'est avec elle que je suis parti en vacances à l'été 64. C'était ainsi !
Et roulez jeunesse ..... (c'était le cas de le dire !)

LPDC.

Pour revenir aux bagnoles, j'échangerai bien ma Traction contre une belle Vedette dos rond.
La traction est un rève d'enfance, mais malheureusement j'habite en région parisienne (hé oui, pas de chance, je sais ), et compte tenu des conditions de circulations actuelles et de tous les fondus que l'on rencontre, lje trouve que la Trac n'est plus adaptée.
Je refléchi, mais c'est un dilemme.

Et tu penses que la Vedette est mieux adaptée ? .....
A part la souplesse évidente d'un huit cylindres, et sans doute aussi celle de sa direction ? .....
Mais question caisse, je préfère moi aussi les premières versions.

LPDC.