BMA SANUCTA 1931
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jack177071
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BMA SANUCTA 1931
J’ouvre un nouveau sujet sur ma Sanucta pour raconter son histoire en plusieurs chapitres, il y aura quelques doublons avec le sujet déjà posté,
je vous prie de m’en excuser par avance.
Petite histoire de ma SANUCTA de 1931
Cycles SANNE – 63 Puy de dôme
Décembre 2018
Une annonce propose sur le site du Bon Coin :
« Echange Bleue contre Newmap »
Voilà le début de l’histoire. Le titre d’une annonce ; c’est une proposition d’échange presque « codé ». NewMap est une marque lyonnaise créée en 1926 par Paul Martin réputée pour la qualité et le modernisme de leurs machines.
Sur la photo de présentation la machine n’est pas très alléchante mais je suis irrésistiblement attiré.
Sa fourche à parallélogramme est caractéristique des motos des années 30’. Ses cinq commandes au guidon et son phare très haut lui confère un esthétisme certain. Elle possède un feu rouge diamant. C’est une BMA : Bicyclette à moteur Auxiliaire dont la législation était la suivante :
Chapitre 3 du code de la route :
• Date du décret : 12 septembre 1925 ;
• Poids : pas plus de 30 kg ;
• Vitesse : pas plus de 30 km/h ;
• Cylindrée : moins de 100 cm3 ;
• Pas d'immatriculation ;
• Pédales obligatoires ;
• Pas besoin de permis de conduire (à partir de 14 ans).
Résultat : tout est optimisé (surtout le poids), la simplicité, l’esthétisme et l’efficacité. C’est tout ce que j’aime.
L’immatriculation n’était pas obligatoire, ni les assurances, ça va de soi ! Les équipements étaient souvent en option (éclairage, béquille, porte bagage…) question de poids et de budget.
La législation de ces deux roues était particulière et pendant l’occupation la législation changera.
Modification de juin 1943, subdivision en deux catégories :
• Cyclomoteur
• Vélomoteur
Cette 100 cm3 ne paie pas de mine. Ce n’est qu’une « épave » dirait le profane.
Quand à la « bleue » c’est la Mobylette robuste, aboutie, increvable que le quinqua des années 70 utilisait pour se déplacer quand il n’avait pas le permis pour conduire une voiture. Cette machine est culte et très à la mode actuellement. Malheureusement je n’en possède pas mais malgré tout je réponds immédiatement positivement au charmant monsieur qui avait passé l’annonce.
La nuit suivante je me réveille en sursaut et « tilt » : Deux mois auparavant un voisin m’ayant vu circuler au village au guidon d’un de mes engins bizarres m’a interpellé. Il me propose alors la fameuse « Bleue » dont je n’ai pas envie mais qui me fait aujourd’hui défaut.
Génial, je retrouve son téléphone dans mon petit carnet ou je couche un tas de notes dont : Tous mes achats, mes contacts et divers tuyaux …Le matin j’appelle pour aller expertiser la Mob. C’est celle de son beau-père venant de disparaitre. Après un bref tour de la machine dans la peine ombre du garage, je conclue le marché, c’est moi qui fixe le prix !
Elle possède une carte grise et roulait selon lui il y a encore une paire d’années. Une bride retient le pot et mon attention par la même occasion. Le filetage du cylindre est HS. Arrivé à la maison je regrette déjà mon empressement à la transaction. Je la trouve vraiment usée, j’ai du travail de restauration avant qu’elle soit présentable pour un échange qui me paraisse équitable.
Les chromes sont en bon état certes, c’est un vrai bon point. Tout le reste est à revoir mais trouvable: fourche, transmission, embrayage, silentblocs, bas moteur, haut moteur, carburateur, feux, roue arrière, freins, tôlerie, peinture…
Je ne me suis pas économisé pour remettre en état cette machine pour qu’elle soit roulante et présentable en vue de l‘échange.
31 mars 2018 :
C’est aujourd’hui que l’opération se réalise enfin. Au programme plus de quatre cents kilomètres de randonnée presque touristique par cette belle journée printanière et là je vais enfin pouvoir approcher et tutoyer ma belle. La bleue elle, est bien arrimée dans la male du fourgon.
Arrivé devant la machine, j’identifie effectivement son Dx (Aubier et Dunne 100 cc, fameux moteur fabriqué par des « avionneurs de poux du ciel » au début du siècle) mais pour ce qui est de la marque de la machine, encore une énigme. Le propriétaire m’affirme que c’est une « Newmap Baby » qui appartenait, jadis, au grand-oncle de son épouse.
C’est vrai, de nombreuses similitudes avec la « Baby » mais je ne suis pas convaincu, j’ai un gros doute, que je lui signifie instantanément.
Il semblerait qu’il s’agisse plutôt d’un assembleur local « auvergnat » (ceci n’est pas péjoratif !!!) qui l’ait montée. Elle ne sort pas des usines NEWMAP de Lyon. Tout l’accastillage est de « marque ». Il est peut- être le fabricant des tôles embouties et certainement l’auteur des peintures et décorations, je vais entreprendre des recherches et mener l’enquête.
A suivre…
je vous prie de m’en excuser par avance.
Petite histoire de ma SANUCTA de 1931
Cycles SANNE – 63 Puy de dôme
Décembre 2018
Une annonce propose sur le site du Bon Coin :
« Echange Bleue contre Newmap »
Voilà le début de l’histoire. Le titre d’une annonce ; c’est une proposition d’échange presque « codé ». NewMap est une marque lyonnaise créée en 1926 par Paul Martin réputée pour la qualité et le modernisme de leurs machines.
Sur la photo de présentation la machine n’est pas très alléchante mais je suis irrésistiblement attiré.
Sa fourche à parallélogramme est caractéristique des motos des années 30’. Ses cinq commandes au guidon et son phare très haut lui confère un esthétisme certain. Elle possède un feu rouge diamant. C’est une BMA : Bicyclette à moteur Auxiliaire dont la législation était la suivante :
Chapitre 3 du code de la route :
• Date du décret : 12 septembre 1925 ;
• Poids : pas plus de 30 kg ;
• Vitesse : pas plus de 30 km/h ;
• Cylindrée : moins de 100 cm3 ;
• Pas d'immatriculation ;
• Pédales obligatoires ;
• Pas besoin de permis de conduire (à partir de 14 ans).
Résultat : tout est optimisé (surtout le poids), la simplicité, l’esthétisme et l’efficacité. C’est tout ce que j’aime.
L’immatriculation n’était pas obligatoire, ni les assurances, ça va de soi ! Les équipements étaient souvent en option (éclairage, béquille, porte bagage…) question de poids et de budget.
La législation de ces deux roues était particulière et pendant l’occupation la législation changera.
Modification de juin 1943, subdivision en deux catégories :
• Cyclomoteur
• Vélomoteur
Cette 100 cm3 ne paie pas de mine. Ce n’est qu’une « épave » dirait le profane.
Quand à la « bleue » c’est la Mobylette robuste, aboutie, increvable que le quinqua des années 70 utilisait pour se déplacer quand il n’avait pas le permis pour conduire une voiture. Cette machine est culte et très à la mode actuellement. Malheureusement je n’en possède pas mais malgré tout je réponds immédiatement positivement au charmant monsieur qui avait passé l’annonce.
La nuit suivante je me réveille en sursaut et « tilt » : Deux mois auparavant un voisin m’ayant vu circuler au village au guidon d’un de mes engins bizarres m’a interpellé. Il me propose alors la fameuse « Bleue » dont je n’ai pas envie mais qui me fait aujourd’hui défaut.
Génial, je retrouve son téléphone dans mon petit carnet ou je couche un tas de notes dont : Tous mes achats, mes contacts et divers tuyaux …Le matin j’appelle pour aller expertiser la Mob. C’est celle de son beau-père venant de disparaitre. Après un bref tour de la machine dans la peine ombre du garage, je conclue le marché, c’est moi qui fixe le prix !
Elle possède une carte grise et roulait selon lui il y a encore une paire d’années. Une bride retient le pot et mon attention par la même occasion. Le filetage du cylindre est HS. Arrivé à la maison je regrette déjà mon empressement à la transaction. Je la trouve vraiment usée, j’ai du travail de restauration avant qu’elle soit présentable pour un échange qui me paraisse équitable.
Les chromes sont en bon état certes, c’est un vrai bon point. Tout le reste est à revoir mais trouvable: fourche, transmission, embrayage, silentblocs, bas moteur, haut moteur, carburateur, feux, roue arrière, freins, tôlerie, peinture…
Je ne me suis pas économisé pour remettre en état cette machine pour qu’elle soit roulante et présentable en vue de l‘échange.
31 mars 2018 :
C’est aujourd’hui que l’opération se réalise enfin. Au programme plus de quatre cents kilomètres de randonnée presque touristique par cette belle journée printanière et là je vais enfin pouvoir approcher et tutoyer ma belle. La bleue elle, est bien arrimée dans la male du fourgon.
Arrivé devant la machine, j’identifie effectivement son Dx (Aubier et Dunne 100 cc, fameux moteur fabriqué par des « avionneurs de poux du ciel » au début du siècle) mais pour ce qui est de la marque de la machine, encore une énigme. Le propriétaire m’affirme que c’est une « Newmap Baby » qui appartenait, jadis, au grand-oncle de son épouse.
C’est vrai, de nombreuses similitudes avec la « Baby » mais je ne suis pas convaincu, j’ai un gros doute, que je lui signifie instantanément.
Il semblerait qu’il s’agisse plutôt d’un assembleur local « auvergnat » (ceci n’est pas péjoratif !!!) qui l’ait montée. Elle ne sort pas des usines NEWMAP de Lyon. Tout l’accastillage est de « marque ». Il est peut- être le fabricant des tôles embouties et certainement l’auteur des peintures et décorations, je vais entreprendre des recherches et mener l’enquête.
A suivre…
A&D31- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
Je découvre sur la colonne de direction « SANUCTA » sur une magnifique plaque rivetée de céramique et cuivre. Un puissant aigle doré entouré d’éclairs y est représenté en relief. Il est perché sur la terre et une mer de nuages. Que de symboles… des ambitions de conquête du monde peut-être ?
Pas de plaque ronde en cuivre sur le carter moteur (comme celle représentée ci- dessous) pourtant obligatoire à l’époque. Il y aurait dut être inscrit : BMA SANUCTA type xxx n°xxx
Dans son jus.
Beaucoup de chromes à l’origine (réservoir, biellettes ajourées, garde-boue …) bien dégradés. Les peintures paraissent d’époque me semble-t-il (ton rouge orangé, du noir et des liserés dorés)
Elle est quasi complète sauf la béquille est manquante. Ne vous déplaise, le carter de chaine est bien présent avec tous ces atours, ainsi que la boite à outils en cuir, garnie d’une superbe clef à bougie en bronze peut être.
Formidable.
Trois « minutes » marquée Geminia et un cache volant magnétique chromé en prime. Avant le grand nettoyage, je m’équipe de mon appareil photo et de mon caméscope. Je fais des prises de vues de détails, sous tous les angles, avant d’attaquer le démontage. Tout se passe simplement, avec aisance, génial, c’est de la belle facture !
Je pense que certaines parties ont été repeintes en noir. Bonne idée, pour moi, car elles ont du coup été épargnées par la rouille. Le centimètre de bouse de vache accumulé par endroit à dut aussi probablement contribuer à la bonne conservation ! Le réservoir est en état (c’est très rare). J’y plongerais, à l’intérieur une petite chaine et du gasoil. Je vais bien secouer la mixture et ça fera bien l’affaire !
Huile de coude, Cif avec cristaux de soude, laine d’acier triple 0, dégraissant …
Maintenant, je dois trouver des renseignements sur cette BMA inconnue.
Tapant : « SANUCTA Manzat sur internet » je trouve une association avec les cycles SANNE.
Elle vient donc du village de Manzat (village de 500 âmes) en Auvergne. Après quelques parties de surf sur la toile, je ne trouve pas grand-chose : Les ateliers fabriquaient des vélos fin 19e, début 20e et dotaient les courses de vélos amateur à la grande époque (« belle »). Voilà tout, un site de vélo « Tonton Vélo», je crois bien y a bien déposé la copie virtuelle de la plaque en cuivre-céramique.
Vexé de ne rien trouver de plus, je prends ma plume et écrit à un certain Monsieur Sanne, seul portant ce patronyme sur la commune en question. J’y joins une belle, grande photo de l’engin le jour de l’échange. Je lui explique le grand intérêt que je porte à mes recherches en vue d’une restauration fidèle.
Une dizaine de jours plus tard, une lettre me parvient. Je n’osais plus y croire.
Octogénaire, ce bon Monsieur Sanne me dit dans sa réponse manuscrite, d’une jolie écriture, être très honoré et touché par ma démarche. Il est, le petit-fils du patron décédé en 1934.
Et voilà la belle histoire continue, ce travail de recherche, tel un enquêteur me comble. Il joint à sa lettre une série de photos de famille. Son grand père posant fièrement devant son affaire (autrefois cordonnerie) avec des dames en belles tenues, endimanchées, jupes longues, même les rejetons viennent poser au milieu des bicyclettes…Que des bicyclettes y sont exposées, pas de BMA encore.
Une autre photo, c’est son propre père chevauchant un bolide à deux roues.
Une autre à nouveau le magasin avec au premier plan les BMA cette fois ci et la Marque SANUCTA sur un panneau. Que demander de plus … oui… un autre cliché sépia : Un regroupement, une « concentr » vers les années 50 sur la place centrale du village, c’est magnifique.
----
Il est allé jusqu’à me photographier l’atelier à l’heure actuelle. Il ne reste sur ce bâtiment abandonné que l’enseigne avec une cigogne et la marque Sanucta en grosses lettres. Il y joint aussi une documentation d’un cyclo de Marque déposée « Fantasia », précision donnée : Cadre Bonetti, motorisation Poulain et Briban. Voilà encore matière pour de longues recherches.
A suivre...
Pas de plaque ronde en cuivre sur le carter moteur (comme celle représentée ci- dessous) pourtant obligatoire à l’époque. Il y aurait dut être inscrit : BMA SANUCTA type xxx n°xxx
Dans son jus.
Beaucoup de chromes à l’origine (réservoir, biellettes ajourées, garde-boue …) bien dégradés. Les peintures paraissent d’époque me semble-t-il (ton rouge orangé, du noir et des liserés dorés)
Elle est quasi complète sauf la béquille est manquante. Ne vous déplaise, le carter de chaine est bien présent avec tous ces atours, ainsi que la boite à outils en cuir, garnie d’une superbe clef à bougie en bronze peut être.
Formidable.
Trois « minutes » marquée Geminia et un cache volant magnétique chromé en prime. Avant le grand nettoyage, je m’équipe de mon appareil photo et de mon caméscope. Je fais des prises de vues de détails, sous tous les angles, avant d’attaquer le démontage. Tout se passe simplement, avec aisance, génial, c’est de la belle facture !
Je pense que certaines parties ont été repeintes en noir. Bonne idée, pour moi, car elles ont du coup été épargnées par la rouille. Le centimètre de bouse de vache accumulé par endroit à dut aussi probablement contribuer à la bonne conservation ! Le réservoir est en état (c’est très rare). J’y plongerais, à l’intérieur une petite chaine et du gasoil. Je vais bien secouer la mixture et ça fera bien l’affaire !
Huile de coude, Cif avec cristaux de soude, laine d’acier triple 0, dégraissant …
Maintenant, je dois trouver des renseignements sur cette BMA inconnue.
Tapant : « SANUCTA Manzat sur internet » je trouve une association avec les cycles SANNE.
Elle vient donc du village de Manzat (village de 500 âmes) en Auvergne. Après quelques parties de surf sur la toile, je ne trouve pas grand-chose : Les ateliers fabriquaient des vélos fin 19e, début 20e et dotaient les courses de vélos amateur à la grande époque (« belle »). Voilà tout, un site de vélo « Tonton Vélo», je crois bien y a bien déposé la copie virtuelle de la plaque en cuivre-céramique.
Vexé de ne rien trouver de plus, je prends ma plume et écrit à un certain Monsieur Sanne, seul portant ce patronyme sur la commune en question. J’y joins une belle, grande photo de l’engin le jour de l’échange. Je lui explique le grand intérêt que je porte à mes recherches en vue d’une restauration fidèle.
Une dizaine de jours plus tard, une lettre me parvient. Je n’osais plus y croire.
Octogénaire, ce bon Monsieur Sanne me dit dans sa réponse manuscrite, d’une jolie écriture, être très honoré et touché par ma démarche. Il est, le petit-fils du patron décédé en 1934.
Et voilà la belle histoire continue, ce travail de recherche, tel un enquêteur me comble. Il joint à sa lettre une série de photos de famille. Son grand père posant fièrement devant son affaire (autrefois cordonnerie) avec des dames en belles tenues, endimanchées, jupes longues, même les rejetons viennent poser au milieu des bicyclettes…Que des bicyclettes y sont exposées, pas de BMA encore.
Une autre photo, c’est son propre père chevauchant un bolide à deux roues.
Une autre à nouveau le magasin avec au premier plan les BMA cette fois ci et la Marque SANUCTA sur un panneau. Que demander de plus … oui… un autre cliché sépia : Un regroupement, une « concentr » vers les années 50 sur la place centrale du village, c’est magnifique.
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Il est allé jusqu’à me photographier l’atelier à l’heure actuelle. Il ne reste sur ce bâtiment abandonné que l’enseigne avec une cigogne et la marque Sanucta en grosses lettres. Il y joint aussi une documentation d’un cyclo de Marque déposée « Fantasia », précision donnée : Cadre Bonetti, motorisation Poulain et Briban. Voilà encore matière pour de longues recherches.
A suivre...
A&D31- Aficionados du pétochon
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Malterre92 aime ce message
Re: BMA SANUCTA 1931
Alors là ..... chapeau l'ami !
Tu t'es réellement défoncé en nous relatant l'histoire illustrée et documentée de ta Sanucta.
Elle devrait plaire à tous ceux qui nous suivent et sont sensibles à ce genre de récit.
Juste une petite critique au passage et pour ne pas continuer à entretenir l'erreur qui consiste à parler de "liserés" dorés.
Je l'ai assez souvent répété ici pour la bonne cause mais il n'y à pas plus de "liserés" dorés que de beurre en broche. C'est un produit de la novlangue technique.
Ca a toujours été (et ça reste) des filets de peinture faits au trainard, le plus souvent réalisés par des ouvrières spécialisées dans cet art.
Sinon, parfait, rien à dire et il est bien dommage que d'autres ne se lancent pas plus souvent dans ce genre de récit. Mais il est vrai qu'il faut aimer ça ! .....
LPDC.
Tu t'es réellement défoncé en nous relatant l'histoire illustrée et documentée de ta Sanucta.
Elle devrait plaire à tous ceux qui nous suivent et sont sensibles à ce genre de récit.
Juste une petite critique au passage et pour ne pas continuer à entretenir l'erreur qui consiste à parler de "liserés" dorés.
Je l'ai assez souvent répété ici pour la bonne cause mais il n'y à pas plus de "liserés" dorés que de beurre en broche. C'est un produit de la novlangue technique.
Ca a toujours été (et ça reste) des filets de peinture faits au trainard, le plus souvent réalisés par des ouvrières spécialisées dans cet art.
Sinon, parfait, rien à dire et il est bien dommage que d'autres ne se lancent pas plus souvent dans ce genre de récit. Mais il est vrai qu'il faut aimer ça ! .....
LPDC.
lapétarelleducoin- Modérateur
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Re: BMA SANUCTA 1931
Quel beau récit A&D31 , je me suis régaler de te lire du début jusqu'à la fin , super . Tu devais etre bien content lorsque tu as reçu le courrier de monsieur SANNE . Bravo
aromax
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Aromax- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
beau récit ... ce n'est pas qu'un "bout de métal qui roule" ... il y a une histoire qui dure depuis presque 90 ans et qui continuera encore pour un autre épisode ... Car quoiqu'en disent certains, le recyclage est quand mème parfois une mort ... une fois le BMA fondu en lingot il ne reste plus rien hormis du papier .... et puis de quoi re-fabriquer un rail de sécurité
J'ai retouché un peu la belle photo du grand-père devant son magasin/atelier ...
J'ai retouché un peu la belle photo du grand-père devant son magasin/atelier ...
jack177071- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
Salut à tous,
Superbe histoire !!!!
Pleine d'émotion. Et l'idée de continuer à faire vivre (voire revivre !) cette BMA est juste géniale.
Vivement la suite du récit et les photos de la restauration.....
Bon courage pour la suite.
Steph82
Superbe histoire !!!!
Pleine d'émotion. Et l'idée de continuer à faire vivre (voire revivre !) cette BMA est juste géniale.
Vivement la suite du récit et les photos de la restauration.....
Bon courage pour la suite.
Steph82
steph82- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
Chapitre 3
Pas terrible avant le début de la restauration !
La machine, après quelques travaux, est prête pour les premiers essais.
J’y ai contrôlé l’allumage (vis platinées, changement du condensateur et soudure sur la bobine), changé câblerie et nettoyé le carburateur.
Il a fallu bien-sûr chausser la bête ; pas le choix, les pneus de 80 ans n’ont pas résistés au temps ; direction le site de « Chambrier » pour commander la paire. C’est le seul qui refait fabriquer ce type de pneumatiques aux dimensions uniques. C’est une vrai galère de les monter ! On y arrive mais il faut des beaucoup de patience de bonnes « minutes » (démonte pneus) et un chapelet d’injures en prime comme tout bon mécano bricolo qui se respecte. La priorité est de garder les pièces en état sans les détériorer. Une belle paire de poignées en caoutchouc reproduites à l’origine feront un bel effet.
Les niveaux faits, une trentaine de mètres ont suffis pour que la bête de 87 ans pétarade à la première poussette.
Douce mélodie après toutes ces années de silence, c’est une résurrection. Une rescapée de la guerre et épargnée, protégée, elle est miraculée.
Instant rare de bonheur, de la pure origine, c’est magique.
J’ai presque honte de préciser que je n’ai pas eu à ouvrir le bas moteur !
Aucun bruit suspect ne vient agresser mes oreilles attentives.
Sur le net dans mes recherches nocturnes je tape : « béquille Baby ». Apparait immédiatement une béquille introuvable et en plus à prix très raisonnable. Cette pièce rarissime peut-elle s’y adapter ? Je prends le risque, je verrai bien…
Trois jours plus tard, je la reçois, sans trop croire au père Noël, je la stocke en lieu sûr dans un carton. Un mois s’étant écoulé et faisant des travaux sur ma roue arrière je décide de tester la pièce. Oh miracle, le ciel est avec moi, c’est la sienne… Elle lui va comme un gant. La seule pièce manquante est désormais en place. C’est une pièce probablement en option à l’époque qui est particulièrement fragile et donc de ce fait si rare.
Voilà il est temps de recréer le logo du réservoir. Je me dois de rester proche de l’origine.
Une trace de peinture conservée, sauvée. C’est un aigle pour sûr, évident.
Cet aigle aux ailes déployées est très stylisé, incroyable.
J’y colle ma nièce, web-designer, pour qu’elle m’aide dans cette entreprise de reproduction.
Je vais utiliser le format vectoriel pour reproduire l’aigle en décalcomanie. Un papier spécial pour imprimante à jet d’encre à poser sous l’eau. Une fois sec, j’y passe un vernis par-dessus dans le but de le stabiliser.
Je lui envoie les documents. Elle me renvoie un essai, il me satisfait bien.
Le soir en regardant la télévision je le reconnais, incroyable, c’est bien lui…
l’aigle du troisième Reich.
Comment est-il est arrivé là …en 1931 ?
En revenant sur les photos de Monsieur Sanne, scrutant à la loupe, j’y découvre en tout petit sur le réservoir chromé d’une des BMA exposée devant le magasin le fameux aigle que je cherche à reproduire, c’est fou ! (cf l’image plus haut ).
A suivre
Pas terrible avant le début de la restauration !
La machine, après quelques travaux, est prête pour les premiers essais.
J’y ai contrôlé l’allumage (vis platinées, changement du condensateur et soudure sur la bobine), changé câblerie et nettoyé le carburateur.
Il a fallu bien-sûr chausser la bête ; pas le choix, les pneus de 80 ans n’ont pas résistés au temps ; direction le site de « Chambrier » pour commander la paire. C’est le seul qui refait fabriquer ce type de pneumatiques aux dimensions uniques. C’est une vrai galère de les monter ! On y arrive mais il faut des beaucoup de patience de bonnes « minutes » (démonte pneus) et un chapelet d’injures en prime comme tout bon mécano bricolo qui se respecte. La priorité est de garder les pièces en état sans les détériorer. Une belle paire de poignées en caoutchouc reproduites à l’origine feront un bel effet.
Les niveaux faits, une trentaine de mètres ont suffis pour que la bête de 87 ans pétarade à la première poussette.
Douce mélodie après toutes ces années de silence, c’est une résurrection. Une rescapée de la guerre et épargnée, protégée, elle est miraculée.
Instant rare de bonheur, de la pure origine, c’est magique.
J’ai presque honte de préciser que je n’ai pas eu à ouvrir le bas moteur !
Aucun bruit suspect ne vient agresser mes oreilles attentives.
Sur le net dans mes recherches nocturnes je tape : « béquille Baby ». Apparait immédiatement une béquille introuvable et en plus à prix très raisonnable. Cette pièce rarissime peut-elle s’y adapter ? Je prends le risque, je verrai bien…
Trois jours plus tard, je la reçois, sans trop croire au père Noël, je la stocke en lieu sûr dans un carton. Un mois s’étant écoulé et faisant des travaux sur ma roue arrière je décide de tester la pièce. Oh miracle, le ciel est avec moi, c’est la sienne… Elle lui va comme un gant. La seule pièce manquante est désormais en place. C’est une pièce probablement en option à l’époque qui est particulièrement fragile et donc de ce fait si rare.
Voilà il est temps de recréer le logo du réservoir. Je me dois de rester proche de l’origine.
Une trace de peinture conservée, sauvée. C’est un aigle pour sûr, évident.
Cet aigle aux ailes déployées est très stylisé, incroyable.
J’y colle ma nièce, web-designer, pour qu’elle m’aide dans cette entreprise de reproduction.
Je vais utiliser le format vectoriel pour reproduire l’aigle en décalcomanie. Un papier spécial pour imprimante à jet d’encre à poser sous l’eau. Une fois sec, j’y passe un vernis par-dessus dans le but de le stabiliser.
Je lui envoie les documents. Elle me renvoie un essai, il me satisfait bien.
Le soir en regardant la télévision je le reconnais, incroyable, c’est bien lui…
l’aigle du troisième Reich.
Comment est-il est arrivé là …en 1931 ?
En revenant sur les photos de Monsieur Sanne, scrutant à la loupe, j’y découvre en tout petit sur le réservoir chromé d’une des BMA exposée devant le magasin le fameux aigle que je cherche à reproduire, c’est fou ! (cf l’image plus haut ).
A suivre
A&D31- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
d'ailleurs il faut noter que sur la photo du cyclomoteur des années 50 (moteur Briban Poulain ...) l'aigle du logo, plus très à la mode (depuis qu'un certain Adolph est venu faire du tourisme à Paris) a été remplacé par un autre oiseau qui ressemble plus à une cigogne qui vole
Mais bon, l'aigle était déjà utilisé bien avant que le 3ème Reich l'utilise lui aussi ... et d'ailleurs la Swasstika était aussi un symbole hindou bien avant son utilisation par ce mème petit caporal autrichien ... (ils n'aiment pas trop en Autriche qu'on leur rappellent cela .... car ils n'était pas tout blancs non plus dans cette période )
Mais bon, l'aigle était déjà utilisé bien avant que le 3ème Reich l'utilise lui aussi ... et d'ailleurs la Swasstika était aussi un symbole hindou bien avant son utilisation par ce mème petit caporal autrichien ... (ils n'aiment pas trop en Autriche qu'on leur rappellent cela .... car ils n'était pas tout blancs non plus dans cette période )
Dernière édition par jack177071 le Mer 7 Oct 2020 - 12:01, édité 1 fois
jack177071- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
Bonjour à tous,
L'histoire continue et elle est toujours aussi sympa.......
Steph82
L'histoire continue et elle est toujours aussi sympa.......
Steph82
steph82- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
Chapitre 4
Je vais maintenant m’atteler à redonner un peu de couleur à la belle.
Une étude minutieuse des décors est indispensable. Pas de précipitation, surtout… Je vais essayer de respecter le plus fidèlement possible les couleurs et formes. Heureusement que les détails dans mes prises de vue sont enregistrées dans un dossiers. J’ai classé tout ça avant le premier nettoyage.
J’arrive à trouver la couleur « rouge sang » d’origine, pour le reste c’est du noir et du doré…facile.
Les décors étaient très bien faits, ils suivent les courbes. Un sacré coup de pinceau, chapeau l'artiste !
Je ne suis pas arrivé à faire aussi bien que l’origine. Malgré mes nombreux essais et l’utilisation de « caches » divers et variés, je suis loin de la perfection. Cette petite cylindrée avait été soignée pour être la plus belle.
Concernant les garde boues, guidon, jantes : je frotte, ponce, brosse et fais attention de ne pas agresser les métaux de manière irrémédiable. Je ne sais toujours pas si les jantes étaient peintes en noir à l’époque. Je pense que les garde boue étaient au moins partiellement peints et décorés mais … Je laisse les bosses (pocs) qui dérangent un grand nombre de curieux.
Personnellement je trouve que ces traces font parties de son histoire ne doivent pas forcement disparaitre, elles lui apportent au contraire du charme et de l’authenticité. Je ne restaure pas toujours les machines de la même manière. Je tiens compte pour chacune de leur spécificité propre.
Pour les freins : Je dois regarnir les mâchoires, c’est indispensable.
J’ôte les rivets et grâce aux amis du Forum, je trouve mon bonheur chez un artisan qui m’envoie rapidement ce dont j’ai besoin. La vente au détail se fait au mètre linéaire, c’est très bien.
( la passion automobile 33710)
Je dois adapter pour avoir 3.5 mm d’épaisseur. J’avais le choix entre 3 et 4 mm mais il me fallait entre les deux.
J’ai donc « punaisé » sur mon établi les 50 cm de longueur de garniture 4 mm pour en diminuer l’épaisseur à la ponceuse vibrante. Découpage à la longueur souhaité, assemblage avec la colle fournie, cerclage avec un collier et cuisson à la braise sur une grille au jardin. Telle une côte de bœuf 7 mn de chaque côté ! Système « D » !
Au moins « Maman » ne hurle pas ! La cuisson au four de la cuisine avec les odeurs (pourtant délicieuses à mon goût) ne l’aurait pas réjoui ! ouf !!! Chacun pourra se reconnaitre.
A&D31- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
Pour ce genre de décor, on en avait déjà parlé. Il est dit "en queue de billard".
Sur ma New Map ADS2, et sur un cadre tout aussi noir, il est de teinte vert olive assez foncé.
Les filets dorés suivent et couvrent eux aussi la jonction des deux teintes et sont suivis en parallèle d'un second filet noir, très fin, sur la partie verte, (ça va de soi ) à +/- cinq millimètres du filet doré.
Il est donc très probable qu'ils aient été exécutés chez New Map avant livraison et à la demande du client.
Accessoirement, quelqu'un aurait-t-il reconnu la marque et le type de l'auto qui se trouve sur la photo qui précède ?
Bien que ce type n'ait pas été spécialement répandu en son temps, la marque reste relativement facile à trouver avec son radiateur étroit, en coupe-vent et sa conduite à droite.
Cette marque ne peut faire aucun doute.
Quant au type, il est connu, mais il va de soi qu'il faut déjà s'y intéresser de plus près.
Si ça peut guider quelqu'un, sa puissance (fiscale) est de 9 cv.
Et si tant est que ça puisse vous intéresser ! .....
LPDC.
Sur ma New Map ADS2, et sur un cadre tout aussi noir, il est de teinte vert olive assez foncé.
Les filets dorés suivent et couvrent eux aussi la jonction des deux teintes et sont suivis en parallèle d'un second filet noir, très fin, sur la partie verte, (ça va de soi ) à +/- cinq millimètres du filet doré.
Il est donc très probable qu'ils aient été exécutés chez New Map avant livraison et à la demande du client.
Accessoirement, quelqu'un aurait-t-il reconnu la marque et le type de l'auto qui se trouve sur la photo qui précède ?
Bien que ce type n'ait pas été spécialement répandu en son temps, la marque reste relativement facile à trouver avec son radiateur étroit, en coupe-vent et sa conduite à droite.
Cette marque ne peut faire aucun doute.
Quant au type, il est connu, mais il va de soi qu'il faut déjà s'y intéresser de plus près.
Si ça peut guider quelqu'un, sa puissance (fiscale) est de 9 cv.
Et si tant est que ça puisse vous intéresser ! .....
LPDC.
lapétarelleducoin- Modérateur
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Re: BMA SANUCTA 1931
Delahaye 1927 ?
A&D31- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
Ah non ! Pas le moinssse !
En attendant la bonne réponse et pour en revenir à la Sanucta, pourquoi donc la dates-tu de 1931 ?
LPDC.
En attendant la bonne réponse et pour en revenir à la Sanucta, pourquoi donc la dates-tu de 1931 ?
LPDC.
lapétarelleducoin- Modérateur
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Re: BMA SANUCTA 1931
S'agirait il d'une Lorraine-Dietrich ?
pierresfc- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
Rosengart LR47 ??? ... j'y trouve des ressemblances + la conduite à droite .... mais je ne connais pas spécialement l'automobile d'avant guerre ... alors
https://la-grange-aux-tacots.forumactif.org/t221-encore-une-rosengart-une-lr47-de-1935
https://la-grange-aux-tacots.forumactif.org/t221-encore-une-rosengart-une-lr47-de-1935
jack177071- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
Pour Pierresfc.
Ah mais ! ..... de loin, le radiateur en coupe-vent pourrait le laisser à penser, c'est vrai, bien que ce ne soit pas seulement une particularité des Lorraine-Dietrich. Mais la marque, bien que connue entre les deux guerres est tout de même moins ..... prestigieuse.
Pour Jack177071.
Je connais bien les Rosengart pour en avoir eu exactement ..... douze, qui me sont passées entre les mains entre 1961 et le début des années 2000 !
Mais la LR 47 possède un radiateur plat de forme très classique du même style que les premières Peugeot de la série des 01.(201, 301, 601) Mais en plus petit il est vrai !
Bon, alors si je vous dit que la marque était située dans l'est de la France, là je pense que je vous mâche un peu le boulot. Ca devient carrément du "kèke" et je pense que vous allez trouver.
Oh, mais là on s'éloigne du sujet hein ?
LPDC.
Ah mais ! ..... de loin, le radiateur en coupe-vent pourrait le laisser à penser, c'est vrai, bien que ce ne soit pas seulement une particularité des Lorraine-Dietrich. Mais la marque, bien que connue entre les deux guerres est tout de même moins ..... prestigieuse.
Pour Jack177071.
Je connais bien les Rosengart pour en avoir eu exactement ..... douze, qui me sont passées entre les mains entre 1961 et le début des années 2000 !
Mais la LR 47 possède un radiateur plat de forme très classique du même style que les premières Peugeot de la série des 01.(201, 301, 601) Mais en plus petit il est vrai !
Bon, alors si je vous dit que la marque était située dans l'est de la France, là je pense que je vous mâche un peu le boulot. Ca devient carrément du "kèke" et je pense que vous allez trouver.
Oh, mais là on s'éloigne du sujet hein ?
LPDC.
lapétarelleducoin- Modérateur
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Re: BMA SANUCTA 1931
Mathis !!! de Strasbourg ...
http://www.mathis-auto.com/Page01-Presentation-histoire.htm
c'est ce type là tu crois ??
C'est marrant, j'ai bossé pendant 26 ans à moins d'un kilometre de l'usine Lorraine Dietrich de Luneville
A un moment elle était donnée pour peut etre accueillir la collection Chappleur .... mais cela se fera à coté du circuit de Chennevières (à 10 km de Luneville) .... enfin normalement je l'espère car je ne sens pas trop le projet industriel de l'investisseur (sa viabilité ...)
http://www.mathis-auto.com/Page01-Presentation-histoire.htm
c'est ce type là tu crois ??
C'est marrant, j'ai bossé pendant 26 ans à moins d'un kilometre de l'usine Lorraine Dietrich de Luneville
A un moment elle était donnée pour peut etre accueillir la collection Chappleur .... mais cela se fera à coté du circuit de Chennevières (à 10 km de Luneville) .... enfin normalement je l'espère car je ne sens pas trop le projet industriel de l'investisseur (sa viabilité ...)
jack177071- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
Ben oui, tout à fait !
LPDC.
LPDC.
lapétarelleducoin- Modérateur
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Re: BMA SANUCTA 1931
Bravo jack d'avoir trouvé le modèle !
et bien vu LPDC ma machine ne doit pas être de 1931.
Sur le bas du cylindre est frappé 1932 ( est-ce la date ?), mais je ne sais pas quand elle est sortie.
La cadre lui, porte le numéro: 70109
La FFVE a enregistré la machine comme étant de 1931.
et bien vu LPDC ma machine ne doit pas être de 1931.
Sur le bas du cylindre est frappé 1932 ( est-ce la date ?), mais je ne sais pas quand elle est sortie.
La cadre lui, porte le numéro: 70109
La FFVE a enregistré la machine comme étant de 1931.
A&D31- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
J'avais trouvé sur le net cette Baby moteur Sachs
Voilà la mienne en mars 2020
La carter de chaine n'est pas posé et le réservoir n'a pas son décor définitif avec la marque et l'aigle.
Ci dessous un vélo Sanucta que j'ai pu retrouver grâce à des annonces que j'ai passées. Certainement années 50'.
Puis l'atelier avec le Bibendum de Clermont dont la région est si fière. (1928 ? )
[url=https://servimg.com/view/20013450/124]
Voilà la mienne en mars 2020
La carter de chaine n'est pas posé et le réservoir n'a pas son décor définitif avec la marque et l'aigle.
Ci dessous un vélo Sanucta que j'ai pu retrouver grâce à des annonces que j'ai passées. Certainement années 50'.
Puis l'atelier avec le Bibendum de Clermont dont la région est si fière. (1928 ? )
[url=https://servimg.com/view/20013450/124]
A&D31- Aficionados du pétochon
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Re: BMA SANUCTA 1931
chouette petite bécane
Pas courant et plutot bien fini ce modèle : si je ne me trompe pas , le pédalier est monté sur un " excentrique " pour régler la tension de chaine
Pour le vélo que tu montres , oui c'est fin 40 ou années 50
Pas courant et plutot bien fini ce modèle : si je ne me trompe pas , le pédalier est monté sur un " excentrique " pour régler la tension de chaine
Pour le vélo que tu montres , oui c'est fin 40 ou années 50
KRISSTOFF- Aficionados du pétochon
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Date d'inscription : 16/10/2020
Localisation : Sud-Vendée
Re: BMA SANUCTA 1931
Si tu parles de la Sanucta, oui, à priori ce tendeur de chaîne n'a aucune raison d'être.
Mieux vaudrait en effet s'occuper de la longueur de la chaîne.
Généralement, quand il y en a un tendeur de ce gabarit et de ce style, il tend et guide plus généralement la chaîne moteur qui en a plus besoin.
En effet, les moyeux en tôle matricée de cette époque n'étaient pas toujours exempts de défauts concernant le positionnement de la couronne dentée, et partant, de son centrage. D'où battements de chaîne constants dans certains cas, et qui ne pouvaient que s'accentuer à la moindre usure.
Ce n'est pas pour rien que l'on retrouve la plupart du temps nos B.M.A sans carter de chaîne. Les gens en avaient marre de toujours les déposer/reposer quand les chaines sautaient. Parce que la chose était fréquente .....
Idem pour les capots moteur des cyclos, où il fallait sans arrêt fourrer les mains dessous pour accéder au carburateur, sans parler du gicleur qui n'était déjà pas forcément accessible non plus même capots déposés.
LPDC.
Mieux vaudrait en effet s'occuper de la longueur de la chaîne.
Généralement, quand il y en a un tendeur de ce gabarit et de ce style, il tend et guide plus généralement la chaîne moteur qui en a plus besoin.
En effet, les moyeux en tôle matricée de cette époque n'étaient pas toujours exempts de défauts concernant le positionnement de la couronne dentée, et partant, de son centrage. D'où battements de chaîne constants dans certains cas, et qui ne pouvaient que s'accentuer à la moindre usure.
Ce n'est pas pour rien que l'on retrouve la plupart du temps nos B.M.A sans carter de chaîne. Les gens en avaient marre de toujours les déposer/reposer quand les chaines sautaient. Parce que la chose était fréquente .....
Idem pour les capots moteur des cyclos, où il fallait sans arrêt fourrer les mains dessous pour accéder au carburateur, sans parler du gicleur qui n'était déjà pas forcément accessible non plus même capots déposés.
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lapétarelleducoin- Modérateur
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Localisation : Est Lozère
KRISSTOFF- Aficionados du pétochon
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Localisation : Sud-Vendée
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