URGENT VMO terrot ALERTE elle part a la dechetterie cette apres midi (90)

https://www.leboncoin.fr/equipement_auto/2256255000.htm

Suite à la lecture de l'annonce j'ai envoyé un message au vendeur pour lui demander le prix.
Il m' a répondu tout de suite 250 € par la messagerie, je l'ai remercié et n'ai pas donné suite.
Un quart d'heure après il me renvoie un message pour m'informer qu'elle part à la déchetterie cet AM.

Contactez- le pour la sauver. Au pire, vous pouvez même la prendre pour en vendre les pièces...

 

Pourquoi donc n'as-tu pas essayé de rattraper le coup toi-même ?

Pour la pièce .....  
Pas fou, non ?
Deux roues de VM à retrouver ne sont tout de même pas "la mer à boire" ! .....
A présent, qu'elle parte à la déchetterie ..... c'est une autre histoire ! .....  

A moins que, comme j'en suis parfaitement capable, il ne soit par déception, colère ou encore simple coup de tête, capable de brûler ce qu'il a adoré de la même façon que "l'on brûle ses vaisseaux" pour un impossible retour en arrière .....  ça, c'est tout à fait possible, certes !
Mais avec toutefois une différence : A l'image d'un suicide réussi on n'en parle pas avant, sinon c'est du grand Pagnol. ("Retenez-moi ou je vais faire un malheur !") (1)

Non .....
Simplement "on" le fait. Et l'on ferme sa gueule.

LPDC.  

(1) - Prononcé "avé l'assent" du Midi s'entend.

Je ne suis pas intéressé mais ne comprend pas tout: Si c'est destiné à la déchetterie pourquoi ne pas la donner???

Mais bien sûr, le chantage à la peur a toujours existé.

Ici il devient un argument pour pousser à la vente. "La peur de la disparition injuste, voire criminelle d'un vestige".
Mais comme pour les voitures d'occasion avec un moteur prétendu "refait à neuf",(1) la première fois qu'on entend ce type d'argument on est tout prêt à le croire. La seconde fois un peu moins, et la  troisième plus du tout, alors que, peut-être, pour une fois c'était vrai ! .....
Mais à moins d'être naïf, tant pis.

Pour peu qu'entre-temps il ait quelques gugusses intéressés, tu vas voir s'il la jette !  
Avec un peu de chances il est capable d'en monter le prix.

LPDC.

(1) - Avez-vous déjà entendu quelqu'un vous dire que le moteur était refait "à vieux" ?

Je ne suis pas dans sa tête mais elle était au début a 1€.
Suite a mon message demandant des précision sur le prix,  il en a proposé 250€ ou, pour blague ( pour lui ) ou, on ne sait jamais ... un pigeon ...


Du coup, je pense qu'il me l'aurait donné. Mais si personne n'est intéressé il n'y a aucun de problème.
Suite à mon message il a dit qu'il va démonter le moteur.

Affaire à suivre.

Bon, ben c'est un nul, mais ça on le savait dès le début.
Et le moteur vaudra aussi cher que l'engin sans ses roues.
Bref, passons, et qu'il en fasse de la confiture si bon lui semble !

Je me souviens du temps où "chassant l'auto ancienne", la même c......e revenait souvent lorsque de loin, nous apercevions le bout du nez d'une antiquité semblant intéressante et dépassant d'une haie, voire du coin d'une remise.
Selon le cas, nous nous donnions la peine d'aller voir de plus près si le gars était vendeur de l'antiquité .....

L'une des "réponses-cons-type" se présentait alors souvent sous la forme de : "on" la vend pas" ! "On" va la remonter."
Il fallait alors comprendre : Tu la voudrais bien, hein ? Eh bien passe ton chemin, tu ne l'auras pas ! .....
Tu parles Charles ! Cinq ou six ans plus tard, elle était encore là, au même endroit et toujours exposée aux intempéries mais plus pourrie qu'avant.
Bien entendu, "on" l'avait pas remontée" ..... !  
Le plus grand plaisir de cette engeance (pas très loin d'une voie passagère) consistait à voir toujours baver les mêmes, s'arrêtant chez elle, pour la même raison, et avec toujours la même réponse à la clé.

Sans aller chercher aussi loin dans le passé, je pense que certains des plus anciens d'entre-vous conservent un exemple comparable en mémoire.
Les choses ont tout de même un peu changé depuis, et aujourd'hui c'est le plus souvent une histoire de prix. (tu veux, ou tu veux pas ?)
Ceux de mon époque ont ainsi vu disparaître de la plus bête façon qui soit quelques beaux véhicules, alors encore sauvables au moment de leur découverte.

Parce que, dans la première moitié de la décennie soixante et même un peu plus tard, certains beaux exemplaires se retrouvaient encore récemment mis hors de leur abri, habituel, faisant ainsi place à quelque chose de plus moderne et méritant quelques précautions que l'on ne daignait plus alors accorder au véhicule démodé, (au "tacot") que l'on mettait dehors, au sens propre, et sans autre forme de procès.

J'ai encore le souvenir en 1958, d'une berline Delage D6 11 reprise sur la vente d'une "Prairie" Renault, et que le garage dans lequel je travaillais à Marseille comme arpette, ne jugeait même pas nécessaire de rentrer le soir, la laissant dehors, garée le long du trottoir.
Certes, ce n'était pas ce qu'est devenu le Marseille d'aujourd'hui, mais tout de même !
Une voiture qui n'avait certainement jamais couché dehors, et dans un état de conservation tel que je ne cessais de la bader .....   Son style de la première moitié des années trente et ses énormes phares Marchal avaient déjà tout ce qu'il fallait pour attirer un bête-casseur.
En fin 1958 j'avais pourtant déjà le permis de conduire depuis Avril, et elle était alors en vente pour 500 fs de l'époque; ce qui était bien peu de chose. J'aurais probablement pu l'acquérir .....

Mais j'allais partir "sous les drapeaux" pour vingt-huit mois et il n'était pas question d'acheter alors un tel engin pour le laisser coucher dehors pendant tout ce temps.
Quant à payer un garage sur une telle durée .....   (1)
Bien que n'étant pas le haut-de-gamme de la marque, c'était tout de même une "Six" Delage. Vacherie de service militaire !
En ces temps déjà anciens, les autos de ce genre finissaient pour la plupart à la casse ou chez les "gens du voyage" pour tracter leurs caravane. (2)

LPDC.

(1) - Durée du service armé pour cause de ce que l'on a nommé "les classes creuses", ou moins de monde à l'appel = compensation par une durée de service obligatoire plus long.
(2) - Me revoici une fois de plus repris par la nostalgie d'un certain passé.