Qui fabriquait le volant magnétique du Scoutex?

Moi c'était plutôt une caisse (c'est le cas de le dire) avec des casiers, chiffons pour faire briller les pompes, brosses cirage, etc. Elle servait aussi de caisse à outils pour les "premiers secours".
Le marteau qui s'y trouvait a retrouvé vers 1956 un manche neuf en frêne (comme il se doit) alors que j'avais "déraillé" vers la menuiserie et que l'occasion était bonne de lui redonner une certaine jeunesse. A tel point que ce marteau m'a suivi dans tout mon périple de bricoleur-mécano et ne s'est jamais démanché !
Ce marteau est celui qui m'a suivi partout et m'a le plus souvent servi, et ..... me sert encore.

A part bricoler mes premiers vélos, l'un de mes premiers "grands chantiers" fut, je crois, la réalisation d'une "caisse à savon" montée sur essieux bois et roulements à billes pour pouvoir dévaler avec les autres copains le boulevard très en pente que j'habitais.
Cette caisse se voulait être un modèle "luxe", avec direction et coffre arrière. Un levier de frein sur roulement arrière, et une de ces grosses boîtes métalliques à biscuits, carrée, en guise de coffre, fixée à l'arrière, à la façon des autos d'avant-guerre que je voyais encore rouler couramment ..... (c'est bien loin ça ! )

Sinon, pour mon instruction, à part quinze années de mécanique auto "officielle" et sur le tard dans les garages, elle s'est faite au fur et à mesure des renseignements recueillis de droite comme de gauche, en posant à ceux que je jugeais aptes à me répondre les questions qui m'intéressaient. Ceci, alors même que, tout jeune, j'en étais encore à me fourvoyer dans la menuiserie.

Il faut dire que, pour aller bosser, et pour mon plus grand plaisir aussi, je roulais déjà avec une B.M.A Monet & Goyon M 11 acquise au marché aux puces et dont je ne connaissais strictement rien.
Si l'on n'est pas soi-même curieux des choses qui nous passionnent, personne ne vient vous prendre par la main pour vous expliquer les pourquoi et leurs comment, à moins d'avoir la chance de tomber sur un spécialiste et pédagogue-né.

Ensuite, l'outillage coule de source, en ce sens que sans lui, on passe son temps à s'emmerder en faisant un travail qui ne vous satisfait que rarement.
Question de caractère et de goût du travail bien fait.

Mais ..... la chose a un coût. Encore que de nos jours elle n'ait absolument plus rien de comparable à ce qu'elle a pu représenter par le passé, surtout pour le jeune désargenté que j'ai été. (et suis encore, pas le jeune, non, mais le flouze oui ! )

Le proverbe, en effet, dit bien ce qu'il veut dire : "Qui veut la fin veut les moyens"

LPDC.

super d'avoir eut une formation "officielle" ça permet de "gagner du temps"...
mais la formation issue de la nécessité de résoudre les problèmes au jour le jour donne, si l'on a l'esprit prêt, offre une vue souvent originale des solutions, tout en permettant de connaitre les limites mais permettant de poser les bonnes questions et de comprendre les réponses...
par exemple, même si j'avais envisagé de modifier "mon tour" ( une perceuse d’établi chinoise renforcée avec deux tôles soudées a un Ipn) jamais je ne pourrai envisager de faire un filetage...
surtout que comme beaucoup les finances sont sur une belle courbe descendante...
je n'arrive pas à trouver une solution a l’énigme que me pose le président:
comment se serrer la ceinture et "en même temps" baisser son froc...
alors je retape mon Scoutex quand le carburant sera à 10 Euros le litre, pour sauver la planète, je pourrai pédaler...

Hé, hé !

Heureusement que l'humour te sauve .....

LPDC.