Moteurs YDRAL
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Moteurs YDRAL
"Ignorant" mais curieux, j'ai trouvé les informations ci dessous sur Wikipedia. Elles m'ont beaucoup appris et je vous propose de les partager.
Ydral était un fabricant français de moteur deux temps basé à Suresnes.
L'entreprise fondée en 1923 par M. Lardy va produire de 1947 à 1958 environ 60 000 moteurs 2 temps de 125 et 175 cm31 lesquels vont équiper une multitude de marque de moto, tricycle2, scooter ou voiturette. La société Ydral a cessé ses activités en 1981.
Le nom de marque commercial YDRAL est l'anagramme du nom du fondateur de la société M. Lardy.
À l'origine, Ydral est une société de mécanique générale. En 1946 les français ont un besoin croisant de se déplacer facilement, les constructeurs proposent alors des motos populaires accessibles au plus grand nombre avec une cylindrée de 125 cm3. Ydral se lance dans la fabrication de moteur 2 temps plus facile à concevoir et à fabriquer, à l'inverse de son principal concurrent, la société AMC (Ateliers Mécaniques du Centre) spécialiste auvergnat des moteur 4 temps en 125 cm3, 175 cm3 et 250 cm3.
L’après-guerre est l'âge d'or de la moto française : il s'agit principalement d'assembleurs qui utilisent un tissu de sous-traitants installés en France. Réservoirs Mottaz, selles Reydel ou Merat, poignées et cocottes de guidon Saker, carburateurs Gurtner, volants magnétiques ABG, Novi ou Morel....etc. On peut citer AGF (Faizant) Guillier , Follis, Liberia , Mandille et Roux, Bernardet, Scootavia...pour les deux roues et Charles Mochet pour les voiturettes, ainsi que divers constructeurs de petits engins de jardinage et d'agriculture, comme les motobineuses CEMIAC.
Ydral met sur le marché un moteur économique 2 temps et 2 vitesses avec des performances plus qu'honorables. Aux premiers essais moto-revue, on enregistre une vitesse de pointe de 95km/h3. Le moteur type L45, 125 cm3 2 temps, couramment appelé bi-tubes (sortie à double échappement) est longtemps le produit phare de la marque.
La disparition d'Ydral
Sous les effets conjugués de la production d'automobiles à grande échelle et de la concurrence des autres pays producteurs de motos dont le Japon, l'essentiel de l'industrie motocyclistes française disparait. Ydral survit quelques années en se reconvertissant dans l'importation de moteurs fixes et dans la distribution de pièces détachées Honda. L'entreprise cesse ses activités en 1981.
La compétition va permettre a YDRAL de développer les performances et la fiabilité de ses moteurs. Le principal problème des deux temps des années 50 étant le contrôle de température de la bougie (trop chaude, elle perle et perce le piston ; trop froide , elle s'encrasse, surtout avec les forts taux de mélange d'huile de l'époque) , un préparateur coureur de l'époque, Mr Maucourant dessine et fabrique un kit "superculasse" (en fait une culasse à refroidissement amélioré par de larges ailettes, de fabrication assez simple (sur un moteur deux temps, la culasse est un simple couvercle) mais qui améliore beaucoup le fonctionnement et permet l'usage des moteur Ydral en compétition. L'amélioration des performances des moteur 2T de l'époque est assez simple, par retouche des lumières d'admission, de transfert et d'échappement.
Ydral était un fabricant français de moteur deux temps basé à Suresnes.
L'entreprise fondée en 1923 par M. Lardy va produire de 1947 à 1958 environ 60 000 moteurs 2 temps de 125 et 175 cm31 lesquels vont équiper une multitude de marque de moto, tricycle2, scooter ou voiturette. La société Ydral a cessé ses activités en 1981.
Le nom de marque commercial YDRAL est l'anagramme du nom du fondateur de la société M. Lardy.
À l'origine, Ydral est une société de mécanique générale. En 1946 les français ont un besoin croisant de se déplacer facilement, les constructeurs proposent alors des motos populaires accessibles au plus grand nombre avec une cylindrée de 125 cm3. Ydral se lance dans la fabrication de moteur 2 temps plus facile à concevoir et à fabriquer, à l'inverse de son principal concurrent, la société AMC (Ateliers Mécaniques du Centre) spécialiste auvergnat des moteur 4 temps en 125 cm3, 175 cm3 et 250 cm3.
L’après-guerre est l'âge d'or de la moto française : il s'agit principalement d'assembleurs qui utilisent un tissu de sous-traitants installés en France. Réservoirs Mottaz, selles Reydel ou Merat, poignées et cocottes de guidon Saker, carburateurs Gurtner, volants magnétiques ABG, Novi ou Morel....etc. On peut citer AGF (Faizant) Guillier , Follis, Liberia , Mandille et Roux, Bernardet, Scootavia...pour les deux roues et Charles Mochet pour les voiturettes, ainsi que divers constructeurs de petits engins de jardinage et d'agriculture, comme les motobineuses CEMIAC.
Ydral met sur le marché un moteur économique 2 temps et 2 vitesses avec des performances plus qu'honorables. Aux premiers essais moto-revue, on enregistre une vitesse de pointe de 95km/h3. Le moteur type L45, 125 cm3 2 temps, couramment appelé bi-tubes (sortie à double échappement) est longtemps le produit phare de la marque.
La disparition d'Ydral
Sous les effets conjugués de la production d'automobiles à grande échelle et de la concurrence des autres pays producteurs de motos dont le Japon, l'essentiel de l'industrie motocyclistes française disparait. Ydral survit quelques années en se reconvertissant dans l'importation de moteurs fixes et dans la distribution de pièces détachées Honda. L'entreprise cesse ses activités en 1981.
La compétition va permettre a YDRAL de développer les performances et la fiabilité de ses moteurs. Le principal problème des deux temps des années 50 étant le contrôle de température de la bougie (trop chaude, elle perle et perce le piston ; trop froide , elle s'encrasse, surtout avec les forts taux de mélange d'huile de l'époque) , un préparateur coureur de l'époque, Mr Maucourant dessine et fabrique un kit "superculasse" (en fait une culasse à refroidissement amélioré par de larges ailettes, de fabrication assez simple (sur un moteur deux temps, la culasse est un simple couvercle) mais qui améliore beaucoup le fonctionnement et permet l'usage des moteur Ydral en compétition. L'amélioration des performances des moteur 2T de l'époque est assez simple, par retouche des lumières d'admission, de transfert et d'échappement.
A&D31- Aficionados du pétochon
- Messages : 1257
Date d'inscription : 10/12/2018
Age : 65
Localisation : revel 31
Re: Moteurs YDRAL
L'âge d'or de la moto ? Sûrement pas ! Mais celui des vélomoteurs (jusqu'à 125 Cm/3) et des cyclomoteurs (jusqu'à 50 Cm/3) Oui,
sûrement !
Wikipédia aussi raconte des "concetées" .....
LPDC.
sûrement !
Wikipédia aussi raconte des "concetées" .....
LPDC.
lapétarelleducoin- Modérateur
- Messages : 6373
Date d'inscription : 03/07/2011
Age : 86
Localisation : Est Lozère
Re: Moteurs YDRAL
Et puis pour connaitre l'histoire de la marque, rien de mieux que de lire le livre écrit par un membre de la famille.
https://www.moteurs-ydral.com/
https://www.moteurs-ydral.com/
domino- Aficionados du pétochon
- Messages : 295
Date d'inscription : 05/11/2015
Localisation : Bretagne sud 56
Titi49 et Malterre92 aiment ce message
Re: Moteurs YDRAL
Ces "Rolux" avaient de la gueule pour un motocar.
Mais la calandre en coupe-vent était carrément pompée sur certains modèles des dernières Matford de l'avant guerre.
LPDC.
Mais la calandre en coupe-vent était carrément pompée sur certains modèles des dernières Matford de l'avant guerre.
LPDC.
lapétarelleducoin- Modérateur
- Messages : 6373
Date d'inscription : 03/07/2011
Age : 86
Localisation : Est Lozère
jack177071- Aficionados du pétochon
- Messages : 1117
Date d'inscription : 10/01/2017
Malterre92 aime ce message
Re: Moteurs YDRAL
domino a écrit:Et puis pour connaitre l'histoire de la marque, rien de mieux que de lire le livre écrit par un membre de la famille.
https://www.moteurs-ydral.com/
Un excellent livre, dépêchez-vous de vous le procurer avant que l'édition soit épuisée, il n'y aura pas de retirage !
Existe aussi une traduction en anglais des textes et légendes.
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