Mercier et Bima luxe ( sans moteur ) 18 - centre de la France - 450 €
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Mercier et Bima luxe ( sans moteur ) 18 - centre de la France - 450 €
https://www.leboncoin.fr/motos/2245675621.htm
mais aussi dans le 37 - BIMA
https://www.leboncoin.fr/motos/2282445039.htm
et il vend aussi René Gillet, voiture, compresseur, Guzzi ...
mais aussi dans le 37 - BIMA
https://www.leboncoin.fr/motos/2282445039.htm
et il vend aussi René Gillet, voiture, compresseur, Guzzi ...
A&D31- Aficionados du pétochon
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Re: Mercier et Bima luxe ( sans moteur ) 18 - centre de la France - 450 €
Bah dis donc il en a des belles machines , une superbe new map de 500 cm3 , une magnat debon 350 cm3 moteur blackburne et aussi une voiture Salsom S4-61 , superbe .
aromax
aromax
Aromax- Aficionados du pétochon
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Re: Mercier et Bima luxe ( sans moteur ) 18 - centre de la France - 450 €
Un beau dossier pour la Salmson
https://www.techni-tacot.com/restauration-en-cours/restauration-salmson-s4-61-1950/
https://www.techni-tacot.com/restauration-en-cours/restauration-salmson-s4-61-1950/
A&D31- Aficionados du pétochon
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A&D31- Aficionados du pétochon
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instructif
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salmson
La Société des Moteurs Salmson (SMS) ou plus communément Salmson a été de 1913 à 1962 un des grands constructeurs aéronautiques et automobiles français aux côtés d'Hispano-Suiza, Farman, Voisin, Renault ou Lorraine-Dietrich.
Fondée à Billancourt par Émile Salmson, un ingénieur qui conçoit des moteurs d'avions depuis 1908, la SMS prend son essor durant la Première Guerre mondiale en faisant fabriquer pour la reconnaissance aérienne puis les bombardements trois mille deux cents biplans 2A2, production de tout premier ordre, que ce soit en termes de qualité ou de quantité. D'un rayon d'action alors inégalé, ce sera le premier avion de la future Aéropostale. À partir de 1919, le constructeur, qui emploie déjà plus de six mille salariés, se lance dans la fabrication d'automobiles. Les cyclecars Salmson, des véhicules légers, bénéficient dès 1921 de la technique avant-gardiste du double arbre à cames en tête (2 ACT). Le moteur 2 ACT remporte de très nombreux succès en compétition et les bolides à la calandre au sautoir - marque distinctive des Salmson de l'époque - s'illustrent partout. En 1929, la production est orientée vers des voitures plus confortables que les rugueux cyclecars des débuts. Équipées du très performant moteur quatre cylindres avec 2 ACT, elles offrent la conduite à droite, standard français du luxe de l'époque, destiné surtout à l'exportation.
En 1951 la SMS dépose son bilan. Elle est reprise par les moteurs Bernard. Ceux-ci relancent la production avec une sportive de moyenne cylindrée particulièrement bien dessinée par l'ingénieur Eugène Martin, le coach 2300 sport. Malgré ses qualités, ce coach cher, gourmand et relativement peu confortable ne se vendra pas assez pour sauver l'entreprise. Alors que les Trente Glorieuses culminent, les usines Salmson, incapables avec leurs grandes routières de concurrencer une production automobile de masse subventionnée, cèdent leurs cinq hectares à un ensemble immobilier pour entrer dans la légende des marques automobiles françaises, les Bugatti, Delage, Delahaye, Facel Vega, Hotchkiss, Talbot... Mais au moins Salmson met un terme à sa production automobile sur un dernier chef-d'œuvre.
La Société des Moteurs Salmson (SMS) ou plus communément Salmson a été de 1913 à 1962 un des grands constructeurs aéronautiques et automobiles français aux côtés d'Hispano-Suiza, Farman, Voisin, Renault ou Lorraine-Dietrich.
Fondée à Billancourt par Émile Salmson, un ingénieur qui conçoit des moteurs d'avions depuis 1908, la SMS prend son essor durant la Première Guerre mondiale en faisant fabriquer pour la reconnaissance aérienne puis les bombardements trois mille deux cents biplans 2A2, production de tout premier ordre, que ce soit en termes de qualité ou de quantité. D'un rayon d'action alors inégalé, ce sera le premier avion de la future Aéropostale. À partir de 1919, le constructeur, qui emploie déjà plus de six mille salariés, se lance dans la fabrication d'automobiles. Les cyclecars Salmson, des véhicules légers, bénéficient dès 1921 de la technique avant-gardiste du double arbre à cames en tête (2 ACT). Le moteur 2 ACT remporte de très nombreux succès en compétition et les bolides à la calandre au sautoir - marque distinctive des Salmson de l'époque - s'illustrent partout. En 1929, la production est orientée vers des voitures plus confortables que les rugueux cyclecars des débuts. Équipées du très performant moteur quatre cylindres avec 2 ACT, elles offrent la conduite à droite, standard français du luxe de l'époque, destiné surtout à l'exportation.
En 1951 la SMS dépose son bilan. Elle est reprise par les moteurs Bernard. Ceux-ci relancent la production avec une sportive de moyenne cylindrée particulièrement bien dessinée par l'ingénieur Eugène Martin, le coach 2300 sport. Malgré ses qualités, ce coach cher, gourmand et relativement peu confortable ne se vendra pas assez pour sauver l'entreprise. Alors que les Trente Glorieuses culminent, les usines Salmson, incapables avec leurs grandes routières de concurrencer une production automobile de masse subventionnée, cèdent leurs cinq hectares à un ensemble immobilier pour entrer dans la légende des marques automobiles françaises, les Bugatti, Delage, Delahaye, Facel Vega, Hotchkiss, Talbot... Mais au moins Salmson met un terme à sa production automobile sur un dernier chef-d'œuvre.
A&D31- Aficionados du pétochon
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Re: Mercier et Bima luxe ( sans moteur ) 18 - centre de la France - 450 €
Comme souvent, je ne découvre ce sujet qu'aujourd'hui.
Le dernier chef-d'oeuvre ! ..... Autrement dit, le chant du cygne pour la marque.
Alors oui, tu parles Charles si ça me parle. Et pour tellement de raisons ! .....
La première est la coïncidence assez extraordinaire de cette histoire qui, lorsque j'ai vu la photo de cette S461 sur ce fond de pinède ajouté à son son immatriculation des hautes Alpes, m'a immédiatement fait faire le rapprochement avec celle que je revoyais en mémoire. Et ce, avant même d'avoir commencé à lire le texte.
De plus, comme le monde est petit en ce domaine, il se trouve que c'est bien celle à laquelle je pensais, et qui se situait sur la route entre Veynes et Gap.
Je connaissais cet endroit pour m'y être arrêté à peu près à la même époque. Il faut dire que je n'en manquait pas une: c'était un véritable réflexe.
N'ayant pas encore fait "mon grand retour aux pétrolettes", j'y avais tout de même récupéré à cette occasion, les restes d'une "La Cyclette" pour une poignée de figues, et sèches encore !
Cinq ans plus tard, vers 1970/71 j'avais envisagé l'achat d'une Supertraction LR 500 Rosengart décapotable dont la boîte de vitesses était absente.
Le vendeur, renommé en son temps dans le milieu de la voiture ancienne, avait prévu de ramener de je ne sais où une épave de la même auto, mais en version berline, pour y récupérer la boîte.
Cette voiture avait dit-il, appartenu à un maître d'hôtel qui avait eu un accident avec. La voiture était chez un casseur et il attendait l'occasion de pouvoir la ramener. Il n'avait pas envie de me dire où elle était non plus et n'ai jamais compris du reste pourquoi.
Pour être franc, je ne croyais pas trop à cette histoire et j'avoue que je n'y comptais pas trop.
Bref ! Le temps passe et moi roulant en 2 cv ..... je repasse un beau jour devant cette casse où bien entendu je m'arrête.
Il faut dire que je n'y passais pas tous les jours; c'était plus ou moins à 200 bornes de chez moi et pas encore d'autoroute ..... que je n'aurais de toutes façons pas prise tel que je me connaissais. Mon premier souci est donc d'aller fouiner au milieu des épaves de toutes sortes, où la première chose que j'aperçois de loin est une Rosengart Supertraction LR 500 en version berline et à l'avant droit bien embouti.
Je discute un peu avec le patron qui me confirme qu'elle a bien été retenue par mon vendeur.
On comprend déjà mieux à présent pourquoi cette auto me parle sur cette photo ? .....
Mais ce n'est pas fini !
Vers 1965/66, à la même époque où le propriétaire de cette Salmson l'a récupérée in extremis avant la broyeuse (et sûrement aussi pour une poignée de figues un peu plus grosse vu le poids ) je passe comme je le faisais presque régulièrement chez un de mes ferrailleurs habituels, à Marseille.
C'était un simple ferrailleur, pas un casseur de voitures, mais il lui arrivait d'en reprendre deux ou trois pour les gens qu'il connaissait et de loin en loin, au cas par cas.
J'avais déjà fait chez lui quelques découvertes de hasard comme une ALCYON AS2 complète et en bel état de conservation, en peinture d'origine. Sa fourche avant avait sûrement reçu une ferraille dessus alors qu'elle se trouvait presque en haut du tas de ferraille sur laquelle elle était juchée. Redressée par la suite cette AS2 fut aussitôt mienne pour même pas une (petite) poignée de figues sèches. Un cadeau quoi.
La suite ? Remplacement de la durit d'essence, un peu d'essence dans le réservoir, (propre) et remise en marche de l'engin presque instantanée, et qui plus est s'avéra par la suite fonctionner à la quasi perfection. Que ne l'ai-je alors gardée ? .....
Ce qui précède situant un peu le ferrailleur et l'époque en question, voici la première des choses que je découvre ce jour là : une Salmson S461 dans l'état de celle de la photo, mais en carrosserie cabriolet quatre places. (ou coach décapotable) Voilà ce que l'on trouvait encore dans la seconde moitié des années soixante, au hasard des ferrailleurs ou casseurs d'auto.
Cette voiture venait d'arriver depuis peu. Elle aussi avait été repeinte, mais surtout, elle était absolument complète. Carrosserie gris terne mais sans un choc, avec une capote qui sans être neuve ne comportait pas d'accrocs, bref, une voiture apparemment préservée jusqu'à son arrivée chez ce ferrailleur.
Je me souviens que je n'appréciais pas vraiment ces formes aérodynamiques avec l'arrière fuyant, mais là, tout de même, décapotable et complète .....
Je n'ai pas gardé le souvenir de l'intérieur, mais je pense qu'il était en cuir comme l'étaient presque tous les intérieurs des voitures de cette catégorie.
Le ferraillant ferrailleur m'explique que c'est un gars qui l'a lui a amenée pour la casse.
Toutefois il a gardé la carte grise et de fait notre ferrailleur ne peut légalement la vendre entière.
Pour certaines de mes "aventures automobilistiques" je garde des souvenirs assez précis, pour d'autres, pour certains passages ou détails, aucun. Tel est ici le cas, concernant ce que j'ai alors entrepris pour retrouver celui qui avait lâchement abandonné sa Salmson S461 chez ce ferrailleur.
Je revois vaguement un quartier aisé de petits pavillons avec jardins, un couple de gens plus très jeunes, et moi leur expliquant vouloir enlever cette voiture de la casse qu'elle ne méritait pas.
Il faut croire que j'ai été convaincant ce jour-là, pour en être reparti avec la carte grise et le certificat de vente dûment rempli, rejoindre mon ferrailleur. N'ayant rien à y redire, sans doute peut-être aussi un peu étonné du résultat de mon culot, j'ai moi aussi récupéré ce jour-là ma Salmson 10 cv S461 cabriolet pour une certaine "un peu plus grosse misère de poignée de figues". Pour tout dire et là aussi, une somme quasi dérisoire alors que, comme souvent, je n'avais pas un kopeck en poche.
Ca devenait une habitude ..... Il n'y avait rien d'important à y faire, cette auto était arrivée ici en quelque sorte pour y mourir en bonne santé.
Que ne l'ai-je gardée aussi ? Mais comme je l'ai dit plus haut, je préférais de loin les voitures des années vingt, torpédos ou caisses carrées, et grosso modo, jusqu'à l'apparition des caisses aérodynamiques que je n'appréciais pas. Je l'ai revendue un peu plus tard, à un ami de cette heureuse époque de découvertes, j'ai perdu cet ami de vue et ne sais quel a été son destin mais sûrement plus celui de la casse; les choses de l'automobile ancienne ayant très vite évolué à partir des années soixante-dix pour ne plus guère se retrouver devant pareil cas.
Avant cela, j'ai aussi possédé une Salmson S4, 7 cv, 1932, berline à caisse carrée. J'ai eu aussi l'occasion de conduire et rouler avec une (longue) pointe à 190 km/h (compteur) sur autoroute, avec la 2300 S d'un ami, vitesse pas encore limitée a cette époque sans radars.
Pfouuu ! La moindre réparation d'une tranchée sur le goudron, même bien faite mais plus ou moins en biais et en travers de la voie, et j'avais presque l'impression de prendre autant de trottoirs de plein travers ! A cette vitesse, la suspension était véritablement très, très "sport" !
Tu vois, tu ne pensais sans doute pas si bien dire en disant que j'allais apprécier l'ami A&D31 .....
LPDC.
Le dernier chef-d'oeuvre ! ..... Autrement dit, le chant du cygne pour la marque.
Alors oui, tu parles Charles si ça me parle. Et pour tellement de raisons ! .....
La première est la coïncidence assez extraordinaire de cette histoire qui, lorsque j'ai vu la photo de cette S461 sur ce fond de pinède ajouté à son son immatriculation des hautes Alpes, m'a immédiatement fait faire le rapprochement avec celle que je revoyais en mémoire. Et ce, avant même d'avoir commencé à lire le texte.
De plus, comme le monde est petit en ce domaine, il se trouve que c'est bien celle à laquelle je pensais, et qui se situait sur la route entre Veynes et Gap.
Je connaissais cet endroit pour m'y être arrêté à peu près à la même époque. Il faut dire que je n'en manquait pas une: c'était un véritable réflexe.
N'ayant pas encore fait "mon grand retour aux pétrolettes", j'y avais tout de même récupéré à cette occasion, les restes d'une "La Cyclette" pour une poignée de figues, et sèches encore !
Cinq ans plus tard, vers 1970/71 j'avais envisagé l'achat d'une Supertraction LR 500 Rosengart décapotable dont la boîte de vitesses était absente.
Le vendeur, renommé en son temps dans le milieu de la voiture ancienne, avait prévu de ramener de je ne sais où une épave de la même auto, mais en version berline, pour y récupérer la boîte.
Cette voiture avait dit-il, appartenu à un maître d'hôtel qui avait eu un accident avec. La voiture était chez un casseur et il attendait l'occasion de pouvoir la ramener. Il n'avait pas envie de me dire où elle était non plus et n'ai jamais compris du reste pourquoi.
Pour être franc, je ne croyais pas trop à cette histoire et j'avoue que je n'y comptais pas trop.
Bref ! Le temps passe et moi roulant en 2 cv ..... je repasse un beau jour devant cette casse où bien entendu je m'arrête.
Il faut dire que je n'y passais pas tous les jours; c'était plus ou moins à 200 bornes de chez moi et pas encore d'autoroute ..... que je n'aurais de toutes façons pas prise tel que je me connaissais. Mon premier souci est donc d'aller fouiner au milieu des épaves de toutes sortes, où la première chose que j'aperçois de loin est une Rosengart Supertraction LR 500 en version berline et à l'avant droit bien embouti.
Je discute un peu avec le patron qui me confirme qu'elle a bien été retenue par mon vendeur.
On comprend déjà mieux à présent pourquoi cette auto me parle sur cette photo ? .....
Mais ce n'est pas fini !
Vers 1965/66, à la même époque où le propriétaire de cette Salmson l'a récupérée in extremis avant la broyeuse (et sûrement aussi pour une poignée de figues un peu plus grosse vu le poids ) je passe comme je le faisais presque régulièrement chez un de mes ferrailleurs habituels, à Marseille.
C'était un simple ferrailleur, pas un casseur de voitures, mais il lui arrivait d'en reprendre deux ou trois pour les gens qu'il connaissait et de loin en loin, au cas par cas.
J'avais déjà fait chez lui quelques découvertes de hasard comme une ALCYON AS2 complète et en bel état de conservation, en peinture d'origine. Sa fourche avant avait sûrement reçu une ferraille dessus alors qu'elle se trouvait presque en haut du tas de ferraille sur laquelle elle était juchée. Redressée par la suite cette AS2 fut aussitôt mienne pour même pas une (petite) poignée de figues sèches. Un cadeau quoi.
La suite ? Remplacement de la durit d'essence, un peu d'essence dans le réservoir, (propre) et remise en marche de l'engin presque instantanée, et qui plus est s'avéra par la suite fonctionner à la quasi perfection. Que ne l'ai-je alors gardée ? .....
Ce qui précède situant un peu le ferrailleur et l'époque en question, voici la première des choses que je découvre ce jour là : une Salmson S461 dans l'état de celle de la photo, mais en carrosserie cabriolet quatre places. (ou coach décapotable) Voilà ce que l'on trouvait encore dans la seconde moitié des années soixante, au hasard des ferrailleurs ou casseurs d'auto.
Cette voiture venait d'arriver depuis peu. Elle aussi avait été repeinte, mais surtout, elle était absolument complète. Carrosserie gris terne mais sans un choc, avec une capote qui sans être neuve ne comportait pas d'accrocs, bref, une voiture apparemment préservée jusqu'à son arrivée chez ce ferrailleur.
Je me souviens que je n'appréciais pas vraiment ces formes aérodynamiques avec l'arrière fuyant, mais là, tout de même, décapotable et complète .....
Je n'ai pas gardé le souvenir de l'intérieur, mais je pense qu'il était en cuir comme l'étaient presque tous les intérieurs des voitures de cette catégorie.
Le ferraillant ferrailleur m'explique que c'est un gars qui l'a lui a amenée pour la casse.
Toutefois il a gardé la carte grise et de fait notre ferrailleur ne peut légalement la vendre entière.
Pour certaines de mes "aventures automobilistiques" je garde des souvenirs assez précis, pour d'autres, pour certains passages ou détails, aucun. Tel est ici le cas, concernant ce que j'ai alors entrepris pour retrouver celui qui avait lâchement abandonné sa Salmson S461 chez ce ferrailleur.
Je revois vaguement un quartier aisé de petits pavillons avec jardins, un couple de gens plus très jeunes, et moi leur expliquant vouloir enlever cette voiture de la casse qu'elle ne méritait pas.
Il faut croire que j'ai été convaincant ce jour-là, pour en être reparti avec la carte grise et le certificat de vente dûment rempli, rejoindre mon ferrailleur. N'ayant rien à y redire, sans doute peut-être aussi un peu étonné du résultat de mon culot, j'ai moi aussi récupéré ce jour-là ma Salmson 10 cv S461 cabriolet pour une certaine "un peu plus grosse misère de poignée de figues". Pour tout dire et là aussi, une somme quasi dérisoire alors que, comme souvent, je n'avais pas un kopeck en poche.
Ca devenait une habitude ..... Il n'y avait rien d'important à y faire, cette auto était arrivée ici en quelque sorte pour y mourir en bonne santé.
Que ne l'ai-je gardée aussi ? Mais comme je l'ai dit plus haut, je préférais de loin les voitures des années vingt, torpédos ou caisses carrées, et grosso modo, jusqu'à l'apparition des caisses aérodynamiques que je n'appréciais pas. Je l'ai revendue un peu plus tard, à un ami de cette heureuse époque de découvertes, j'ai perdu cet ami de vue et ne sais quel a été son destin mais sûrement plus celui de la casse; les choses de l'automobile ancienne ayant très vite évolué à partir des années soixante-dix pour ne plus guère se retrouver devant pareil cas.
Avant cela, j'ai aussi possédé une Salmson S4, 7 cv, 1932, berline à caisse carrée. J'ai eu aussi l'occasion de conduire et rouler avec une (longue) pointe à 190 km/h (compteur) sur autoroute, avec la 2300 S d'un ami, vitesse pas encore limitée a cette époque sans radars.
Pfouuu ! La moindre réparation d'une tranchée sur le goudron, même bien faite mais plus ou moins en biais et en travers de la voie, et j'avais presque l'impression de prendre autant de trottoirs de plein travers ! A cette vitesse, la suspension était véritablement très, très "sport" !
Tu vois, tu ne pensais sans doute pas si bien dire en disant que j'allais apprécier l'ami A&D31 .....
LPDC.
lapétarelleducoin- Modérateur
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Re: Mercier et Bima luxe ( sans moteur ) 18 - centre de la France - 450 €
Ravi que ai profité de cette nuit automnale ( 2 heure du mat ) pour nous conter et faire partager tes souvenirs mécaniques de la bonne époque.
Merci à toi
Merci à toi
A&D31- Aficionados du pétochon
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