A PROPOS DE ROUES.

Oui, j'ai bien dit "de roues" et pas de jantes. (m'enfin ! .....   )

Bon, alors voilà ..... !

A force de regarder les annonces (fait trop froid pour me lancer dans du productif) je cogite sur le prix de certaines roues que l'on découvre à la vente sur le net, et je me dis ..... (ouais, ça m'arrive tout de même un peu de réfléchir)
Je me dis que l'on découvre des prix quelquefois un peu délirants, comme d'ailleurs pour beaucoup d'autres choses concernant ce qui nous intéresse en matière d'anciennes.

Certains sont de véritables "rêveurs-fous", ou inversement, ce qui ne change malheureusement rien à leur état. D'autres sont un peu plus proches de la réalité mais ne se rendent toujours pas, ou ne veulent pas se rendre compte, qu'une roue à rayons, surtout de B.M.A, est systématiquement destinée à être reprise de A à Z.
Ce qui revient finalement à dire que, tout comme une chaîne "qui ne vaut que ce que vaut son plus faible maillon", une roue ne vaut en définitive "que ce que vaut l'état de son moyeu".

Une maxime qui devrait être retenue par tout un chacun. N'est-il pas ? (*)

LPDC.  

(*) Z'avez remarqué le style épistolaire ? .....    

J'ai une mission difficile: Trouver un moyeu AYA comportant un embrayage.
Vers quelle portes me conseilles-tu de toquer ?
Y a-t-il des bons réseaux? Il ne faut certainement pas ébruiter sur le net ce genre de tuyaux pour ne pas attirer les convoitises et faire flamber les prix.
A l'étranger que s'est-il passer au niveau des BMA? Y a t-il eu beaucoup d'exports ?
Merci à toi

A ma connaissance, aucune "porte où toquer" pour ce genre d'élément et le résultat va tenir uniquement au seul (gros) "coup de bol".

Ce serait trop facile hélas ..... "A véhicule rare, rares emmerdements" !
D'où l'intérêt de se renseigner avant l'achat d'un quelconque engin.
Mais qui y pense et s'en occupe avant ? .....

Etant moi-même passé par là bien des fois à mes débuts, non seulement dans le domaine des deux-roues, mais également dans celui des quatre, je sais aujourd'hui de quoi je parle. (et pour en rajouter encore au "scénario catastrophe", il me faut bien avouer aujourd'hui que j'étais naturellement plus enclin à acheter ces "moutons à cinq pattes" plutôt que de sages véhicules sortis en de nombreux exemplaires dans des marques archi-connues. Rares autos, certes, mais également rares emmerdements qui vont presque automatiquement de pair. (ah, là, là ! )

Malheureusement, avant d'acquérir l'expérience qui doit logiquement nous empêchera de nous lancer à nouveau dans une voie souvent sans issue, nous marchons le plus souvent au coup-de-coeur. Et c'est humain.
Ce n'est qu'ensuite, quand il est trop tard, que nous réalisons enfin que ce que nous pensions être simple ne l'est pas autant que ce que notre optimisme nous l'avait laissé entrevoir avant l'achat.  

Il suffit de lire "entre les lignes" les textes d'annonces justifiant (soi-disant) les raisons de la vente d'un véhicule présenté comme étant "en cours de restauration". (autrement dit : en pièces détachées)

"manque de temps" voire "plus le temps de m'en occuper" (tu parles Charles !), "changement de projet" (ben voyons !) "manque de place" ou "cause santé" sont les formules qui reviennent le plus souvent, se voulant originales et convaincantes alors qu'elles ne sont que les clichés d'un déjà vu de longue date.
                               
Alors bien sûr, je sais que j'ai la critique facile.
Mais honnêtement, il faut tout de même bien reconnaitre que c'est dans la plupart des cas, l'aveu déguisé d'un bête échec.

Ceci dit, je n'ai aucune idée de ce qu'a pu être la part d'importation de ce qui pourrait ressembler à l'équivalent d'une B.M.A "made in France".
Je pense simplement que, déjà, pour les motos, ça devait passablement augmenter le prix de ce que pouvait représenter l'acquisition d'une cylindrée nécessitant "le permis". Cylindrée qui pouvait tout de même être considérée comme une "gaufre accessible" à la gent sportive aisée, mais qui devait se transformer en rêve fou pour un simple prolo désirant se payer un moped allemand.
Ensuite, toute machine étrangère de cylindrée équivalente ne peut forcément être assimilée à une B.M.A française, les règles les concernant n'étant pas les mêmes.

Mais pourquoi cet intérêt ?

LPDC.